Vous savez ce qu’on dit : « Là où il y a une appli, il y a un chemin. » Et bien, TBC Bank Uzbekistan semble l’avoir pris au pied de la lettre. Avec un nouveau tour de table de 37 millions de dollars, ce géant du mobile-only accélère encore sa croissance impressionnante sur le marché digital ouzbek avec des produits tech et IA innovants. Merci qui ? Merci à sa maison-mère basée à Londres, TBC Group, qui régale une fois de plus.
Il semble que TBC Bank Uzbekistan ait un sens aigu de la fidélité, car ce sont les mêmes investisseurs qui ont ouvert leur portefeuille précédemment pour 38.5 millions de dollars en juillet dernier. Aux commandes, on retrouve le TBC Group, épaulé par des complices solides : la BERD et la SFI. On ne change pas une équipe qui gagne, surtout quand 90% des Ouzbeks sont connectés à internet et que 60% ont moins de trente ans. Un marché de rêve pour les affaires numériques, même si les banques d’État tiennent encore le haut du pavé.
Depuis ses débuts en 2020, TBC Bank Uzbekistan a su faire vibrer les smartphones avec une application qui combine comptes bancaires et services financiers tels que prêts et dépôts. Un coup de maître signé d’une organisation à laquelle IFC et EBRD participent chacune à hauteur de 20% tandis que TBC Group conserve son 60% bien-aimé. C’est sans doute cette synergie qui a permis de nouvelles collaborations avec Visa et Mastercard et l’apparition des cartes Salom et Osmon ainsi que TBC Business, destiné aux PME.
Avec un futur en IA, TBC Bank prévoit d’ouvrir une voie technologique jamais « jouée à la banque ».
TBC Uzbekistan refuse de dormir sur ses lauriers et travaille déjà sur des solutions IA maison. Imaginez des agents virtuels qui rappellent à vos emprunteurs de ne pas oublier leurs échéances ! À l’horizon 2025, ce sont des bots de service et de vente qui devraient débarquer, capables de répondre à la voix mélodieuse des clients. Un projet qui pourrait rendre jaloux les meilleurs assistants vocaux du marché.
Oliver Hughes, bras droit de TBC Group, n’a pas révélé la somme exacte mise dans l’IA, mais son sourire en disait long lors de l’interview chez TechCrunch. La banque veut aussi s’aventurer dans le secteur des assurances qu’elle espère internaliser l’année prochaine. Entre un produit « Achat maintenant, payez plus tard » et d’autres améliorations, TBC n’a rien perdu de son appétit pour séduire chaque abonné.
Alors que l’Ouzbékistan ne truandine pas encore son titre de marché hyper-compétitif, des géants comme OTP Bank, Korea Development Bank et même Société Générale lorgnent dessus. Voilà un joyeux terrain de jeu pour TBC, qui a déjà bâti un empire s’étendant à 16.9 millions d’utlisateurs; un vrai tour de force digital comparé aux 13.2 millions de l’année précédente.
Avec de 4.9 millions d’utilisateurs actifs mensuels, TBC Bank Uzbekistan prouve que la croissance n’est pas un mot, mais une action. En engrangeant 27 millions de dollars durant les neuf premiers mois de l’année, la banque compte bien lever la barre à 75 millions pour 2025. Il semblerait que l’essor de la numérisation dans le secteur bancaire ouzbek ne soit pas qu’un rêve !
Enfin, pour clôturer ce billet riche en transitions et fascinations, disons-le : TBC est peut-être une banque, mais elle n’est jamais « en réserve » d’idées !
Source : Techcrunch