« L’espionnage, c’est comme un mauvais chewing-gum – il finit toujours par coller et faire des bulles ! » Voilà ce qu’auraient pu penser certains après la décision fracassante d’un juge américain à l’encontre de la société israélienne NSO Group. Leur crime ? Avoir piraté WhatsApp pour y implanter le redoutable spyware Pegasus.
C’est au cœur de la Californie du Nord, là où le soleil et les procès sont ardents, qu’un juge a décidé d’en finir avec les mauvais tours des espions numériques. NSO Group a été reconnu coupable d’avoir fait main basse sur les appareils de 1 400 utilisateurs de WhatsApp, violant ainsi les lois américaines à la manière d’un nabab du cybercrime. Ils ont apparemment oublié que les conditions d’utilisation de WhatsApp ne sont pas juste là pour décorer l’écran de connexion.
Retour sur les événements : il y a cinq ans, WhatsApp, propriété de Meta, attaque NSO Group en justice. En cause ? Un détournement du système d’appel audio pour installer Pegasus, une softacopianisation de l’espionnage moderne. Malgré les cris de Cassandra des défenseurs des droits de l’homme et des diplomates, sans oublier quelques journalistes curieux, NSO n’a jamais contesté avoir étudié WhatsApp comme un étudiant en médecine avant un examen.
Quand la mythologie rencontre la techno : le cheval de Troie serait-il devenu le pégase de la cybersécurité ?
La juge Hamilton a pointé du doigt une vérité évidente : pour installer Pegasus, il faut forcément mettre le nez dans le code de WhatsApp. Mais quand ? Avant d’accepter les conditions d’utilisation, vous dites ? Mystère et boule de gomme. NSO, de leur côté, brillait par leur réticence à partager des documents clés, comme le fameux code source de Pegasus, obligeant Hamilton à jouer à la maîtresse d’école sévère.
Si les violations de NSO ont choqué, leurs refus répétés de communiquer ont laissé un goût amer, comme un chat qui refuse de partager son lait. Meta, par la voix d’Emily Westcott, a salué la décision avec un soulagement palpable. « Clap de fin pour NSO et leur tapage illégal », a-t-elle ajouté, un sourire sûrement en coin.
Will Cathcart, le boss de WhatsApp, partageait son enthousiasme sur X, soulignant une victoire monumentale pour la protection de notre intimité. De son côté, NSO a préféré rester silencieux. Peut-être, d’ailleurs, travaillent-ils sur un nouveau projet secret de défense nationale, ou juste un moyen de rendre leur logiciel un peu plus licite ? Quoi qu’il en soit, la justice a pris son envol, et le procès de mars 2025 promet d’être aussi dramatique que l’ultime épisode d’une série à rebondissements.
Pour clore cette chronique sur une note plus légère : « Si NSO était un chef d’orchestre, ils seraient probablement connus pour jouer un peu trop fort avec les accords de confidentialité ! »
Source : Techcrunch