« Ne laissez jamais une bonne crise se gâcher ; c’est l’occasion de faire ce que vous auriez préféré éviter. » Cette célèbre maxime pourrait bien être la devise des géants automobiliers japonais Honda et Nissan en ce moment. En effet, ils s’engagent dans des pourparlers de fusion, pas pour former un comité de dégustation de sushis, mais pour devenir le troisième plus grand constructeur automobile mondial. Et si vous pensiez que l’industrie automobile était à l’arrêt, accrochez vos ceintures, car ça pourrait swinguer !
Face à la montée de Tesla et à l’expansion tentaculaire de la Chine dans le marché automobile, les bons vieux Honda et Nissan se sentent un peu comme un dinosaure lors d’un festival vegan. En 2024, fusionner ou mourir semble être le dilemme auquel ils font face. Si tout roule comme prévu, la fusion devrait être finalisée d’ici 2026. Toutefois, Nissan attend encore la décision de Mitsubishi, leur partenaire, qui doit trancher d’ici janvier 2025 pour savoir s’il rejoint la grande fiesta.
Mitsubishi devra choisir s’il veut rejoindre le carnaval de la fusion ou rester spectateur.
Quant à Renault, le partenaire français des deux compères japonais, l’ambiance ressemble un peu à celle d’un repas de famille où tout le monde évite le sujet gênant. Depuis l’arrestation et la fuite rocambolesque de Carlos Ghosn, la relation est devenue aussi fragile qu’une baguette en équilibre sur une table bancale. Renault, étant le principal actionnaire de Nissan, a déclaré qu’il explorerait « toutes les options dans le meilleur intérêt du Groupe et de ses parties prenantes » — ce qui en langage courant signifie probablement : « On n’est pas sorti de l’auberge ».
Bien sûr, tout cela se passe sous l’œil vigilant de divers régulateurs et investisseurs qui doivent se demander si cette fusion c’est plus Titanic ou maison de briques bien solide. Mais à l’heure actuelle, l’idée semble être de taper dans la balle avant qu’elle ne tombe complètement en dehors du terrain. Espérons pour Honda et Nissan qu’ils ne finissent pas simplement par peindre une cible sur leurs dos pour Elon Musk !
Pour conclure, cette fusion pourrait bien donner lieu à un curieux attelage : d’un côté, les moteurs japonais traditionnels, de l’autre, la course effrénée aux technologies électriques. Peut-être qu’à partir de 2026, il ne s’agira plus de se demander quel modèle choisir, mais de voir combien de kilomètres ils font avant que notre smartphone ne nous rappellent de les recharger. Après tout, pourquoi se contenter d’un moteur lorsque vous pouvez avoir un moteur qui fait aussi machine à laver ?
Source : Techcrunch