« Qui contrôle l’intelligence artificielle contrôle le monde ! » Une citation tout droit sortie d’un film de science-fiction, mais qui pourrait bien être la devise de Sriram Krishnan, le nouveau conseiller principal pour les politiques d’intelligence artificielle à la Maison-Blanche. Sous la supervision du président Trump, Krishnan s’apprête à prendre les rênes de la politique de l’IA au sein du Bureau de la politique scientifique et technologique.
L’annonce a été faite par Trump lui-même, confirmant que Krishnan, ancien partenaire chez Andreessen Horowitz, sera en charge de coordonner les politiques d’IA en collaboration avec le conseil d’administration présidentiel sur la science et la technologie. Le poste est également synonyme de travail en étroite collaboration avec David Sacks, déjà couronné ‘tsar’ de la crypto et de l’IA.
Et comment refuser une telle opportunité ? « Je suis honoré de pouvoir servir notre pays et garantir le leadership américain continu en matière d’IA », a déclaré Krishnan, probablement les yeux rivés sur la conquête technologique. La gratitude à l’égard du président Trump était bien présente dans ses remerciements édifiants.
Et voilà que la Maison-Blanche se transforme en Silicon Valley sur Potomac.
Le parcours professionnel de Krishnan est digne des plus grands films hollywoodiens de l’industrie tech : après des rôles de leadership chez Microsoft, Twitter, Yahoo!, Facebook et Snap, comment ne pas imaginer que ses prochaines prouesses gouvernementales seront accompagnées par les bandes-son épiques des scènes finales. Sans oublier le célèbre podcast qu’il co-anime avec sa femme, Aarthi Ramamurthy, qui lui a assuré un siège réservé sur le plateau des influenceurs technologiques.
Le lien entre Krishnan et Elon Musk – ce dernier occupant aussi, ne l’oublions pas, un poste de co-direction dans le très stratégique Département de l’efficacité gouvernementale – pourrait donner naissance à des événements inattendus pour notre duo technologique. Peut-être même verrons-nous Twitter, pardon X, sous un angle totalement différent grâce à leur travail conjoint.
Évoluant désormais à la Maison-Blanche, l’ancien partenaire d’a16z à Londres exprime ses réflexions audacieuses sur les tendances actuelles de l’IA. Il critique les entreprises cherchant à poser des barrières contre les modèles d’IA, et appelle de ses vœux des solutions technologiques, préférant l’ingéniosité au contentieux juridique. Laissons donc la place au code, au détriment des robes d’avocats !
Pour paraphraser un adage bien connu : « L’IA, c’est bien, mais avec une bonne tête pensante, c’est mieux ! » Et à voir l’équipe technologique mise en place par le président Trump, nous aurons certainement matière à discuter entre deux codes sources et procès. Après tout, que seraient les réseaux sociaux assiégés sans leurs chevaliers numériques en armure étincelante ?
Source : Techcrunch