« Quand la mer monte, les problèmes surnagent ! » Voilà une citation qui pourrait bien résumer les déboires de Fisker, une start-up de voitures électriques qui avait pourtant de grands rêves océaniques. Malgré un nom inspirant l’aventure, l’entreprise s’est retrouvée à surfer sur une vague de complications techniques et financières, enviant presque le calme d’une mer d’huile.
Henrik Fisker, l’homme derrière la vision, rêvait de voitures électriques chics sillonant les routes comme des poissons dans l’eau. Mais ce rêve s’est transformé en un véritable océan d’ennuis, avec des projections de production chaotiques, des décisions financières maladroites et des montagnes de problèmes qui rivaliseraient presque avec la pollution marine.
La fameuse Ocean SUV, premier modèle électrique lancé en grande pompe, s’est retrouvée embourbée dans des pépins mécaniques et logiciels dès ses débuts. On parle de freinages douteux, de portes qui refusaient de s’ouvrir et même de capots prenant la liberté de voler au vent. Une sombre séquence d’événements rappelant que même les plus grands rêveurs doivent garder un œil sur le tableau de bord.
Fisker se trouve pris dans une tempête où l’horizon est aussi nébuleux qu’un ciel breton.
Résultat des courses : suspensions de production, réductions de coût drastiques et un passage inévitable par la case faillite en juin 2024. Tel un navire en perdition, Fisker se bat encore aujourd’hui pour rester à flot, cherchant à revendre son stock et réduire ses activités à leur plus simple expression. Peut-être le moment de trancher le nœud gordien et faire peau neuve ?
Mais tout n’est pas encore écrit dans la roche. Alors que les investigations judiciaires continuent à remuer le couteau dans la plaie, Fisker espère encore une intervention presque divine d’un acquéreur disposé à reprendre les choses en main. En attendant, les fondateurs ont réduit leurs salaires à un maigre dollar, histoire de rester au cœur de l’action. Une démarche qui pourrait inspirer, à défaut d’éclaircir l’avenir.
Ainsi, malgré les vents contraires et les vagues tumultueuses, Fisker maintient le cap avec une persistance digne de la boussole d’un capitaine de long cours. Qui sait, peut-être qu’avec un peu de chance, ils parviendront à jeter l’ancre dans des eaux plus paisibles. Dans le monde des affaires comme sur la mer, rien n’est jamais acquis d’avance. Après tout, « Quand on touche le fond, il ne reste plus qu’à remonter pour voir la lumière ! »
Source : Techcrunch