« Changer de direction, c’est un peu comme essayer de tourner un paquebot… mais en bus électrique ! » Eh oui, 2024 fut l’année des détours et des changements de cap dans le monde des transports. Des constructeurs automobiles historiques aux startups en herbe, il y a eu des secousses et des surprises dignes d’un thriller automobile. Entre remaniements de stratégie, révisions politiques et adaptations technologiques, la scène transport avait des allures de montagnes russes.
Jaguar, par exemple, a opté pour un rebranding audacieux, mettant le feu aux poudres sur les réseaux sociaux (et pas seulement pour leurs voitures !). De son côté, General Motors a mis un coup de frein à ses projets de véhicules électriques (VE), tout en abandonnant le développement des robotaxis Cruise pour se recentrer sur l’autonomie personnelle. Une stratégie qui a laissé les employés de Cruise éberlués, comme des passagers pris dans le changement de conducteurs en plein vol.
Néanmoins, dans le monde des véhicules autonomes, après l’effervescence entre 2016 et 2020, l’heure est à la désillusion. Des startups comme Ghost Autonomy et Phantom Auto ont dit adieu au secteur cette année. D’autres, comme TuSimple, ont pris un virage à 180 degrés, passant des véhicules autonomes à l’animation par intelligence artificielle. La survie est dans le pivot, apparemment !
Dans un monde en constante évolution, le seul véhicule sans chauffeur qui avance sans faille reste… le Skateboard de Marty McFly !
Ailleurs, l’industrie des VE a dû faire face à des défis de taille. Ford et GM ont investi des sommes colossales pour renforcer leurs gammes de véhicules électriques. Pourtant, le rythme des ventes ne répond pas toujours aux attentes, mettant à profit des aides fiscales. Les acteurs moins fortunés comme Fisker ou Canoo ont vécu des moments difficiles, tandis que Rivian a jonglé avec ses propres obstacles pour continuer sa course effrénée sur le marché.
Dans le monde aérien, les eVTOLs rêvent encore de s’envoler. Avec le soutien de géants comme Toyota, Joby et Archer Aviation misent sur un avenir en altitude, espérant obtenir l’aval de la FAA pour 2025. Cependant, tous ne connaissent pas le même décollage, comme Lilium, qui a failli toucher le sol pour de bon.
La micromobilité quant à elle continue sa route cahoteuse. La fusion de Tier et Dott symbolise une tentative de consolidation, alors que des startups innovantes, telles que Joco, arrivent à tirer leur épingle du jeu dans un marché déjà saturé. Même dans les recoins les plus étroits de la mobilité, l’ingéniosité trouve son chemin.
En attendant, alors que 2025 pointe le bout de son nez, nous ne pouvons qu’espérer que les véhicules autonomes navigueront enfin sur la bonne voie et que les eVTOLs cesseront de planer dans les nuages pour toucher le ciel. Ah, et visiblement, la meilleure façon de résoudre le problème des taxis volants reste encore la téléportation… mais là, c’est une autre histoire !
Source : Techcrunch
