Comment une sonde spatiale peut-elle s’approcher aussi près du Soleil sans se désintégrer ? C’est la prouesse réalisée par la sonde solaire Parker de la NASA. Quelles sont les implications d’un tel exploit ?
Le 27 décembre, à quelques minutes après minuit, la sonde a envoyé un signal de balise à la NASA, confirmant qu’elle est fonctionnelle et en bonne santé après son approche la plus rapprochée du Soleil. Mais pourquoi un tel exploit fait-il tant parler de lui ? La sonde s’est retrouvée à seulement 3,8 millions de miles de la surface solaire, battant ainsi plusieurs records.
Cette mission a pour but d’analyser de près le vent solaire et les éjections de masse coronale (CME), des phénomènes qui ont des impacts considérables sur notre planète. Mais quelles sont les données que les scientifiques espèrent récolter ? Le passage de la sonde à travers une CME pourrait révéler comment ces éjections accélèrent les particules dans l’espace.
La sonde solaire Parker a transformé notre compréhension de la proximité spatiale avec le Soleil.
Toutefois, la mission n’est pas encore terminée. Attendue pour envoyer des données de télémétrie détaillée le 1er janvier, la sonde poursuivra son périple intrigant, avec d’autres passages près du Soleil prévus pour mars et juin 2025. Quelle sera la prochaine surprise réservée par Parker ?
En attendant ces précieuses données, l’enjeu est de taille : ce projet de la NASA réussi pourrait marquer une avancée majeure dans notre compréhension des phénomènes solaires. Que vont découvrir les instruments embarqués et quand pourrons-nous espérer obtenir des retours concrets sur ces analyses ?
Connaître mieux notre étoile mère à travers cette expédition sans précédent est une étape cruciale vers la préparation et la protection de la Terre contre les tempêtes solaires. Mais cette aventure technologique pourrait-elle nous amener à repenser notre rapport avec le cosmos ?
Source : Mashable
