« Qui aurait cru que des fichiers informatiques deviendraient les otages numéro un de notre ère numérique? » C’est ainsi que 2024 s’achève, avec un record inégalé de cyberattaques sophistiquées de ransomware, ces logiciels malveillants qui s’intéressent davantage à la pêche aux données qu’à la pêche en ligne. Pendant que des fichiers sont cryptés à outrance et que des données se volatilisent, nous sommes témoins de perturbations à la chaîne pour des millions de terriens.
Malgré quelques maigres victoires des gouvernements contre ces pirates audacieux, tels que le démantèlement de la prolifique bande LockBit et la chute de l’infâme Radar, les attaques de ransomware ont explosé en fréquence et en raffinement. Des entreprises comme LoanDepot aux institutions gouvernementales telles que les transports londoniens, personne n’a été épargné. Même le géant technologique japonais Casio a connu des « minutes » assez sinistres quand ses systèmes ont été mis hors service.
Rappelez-vous ce sinistre janvier qui a vu la verrière du comté de Fulton renversée par LockBit, avec pour résultat des lignes téléphoniques et des tribunaux silencieux, ou encore Change Healthcare en février, qui a involontairement partagé des millions de dossiers médicaux sensibles, balayant le patient mystère d’un revers de main. La situation a atteint son paroxysme, lorsqu’en juin, la NHS a été paralysée, déclenchant une alerte pour les donneurs de sang. Comme si la série était écrite par un scénariste de film catastrophe!
Face aux hackers, 2024 a été une véritable cyber-odysée, avec des seconds rôles inattendus et une intrigue toujours plus complexe.
Et que dire de notre escapade en septembre, où le réseau londonien a été sérieusement mis à mal, forçant l’autorité de transit à réinitialiser les mots de passe de 30 000 employés ? C’est ce qu’on appelle une rentrée sous haute tension! Pourtant, comme l’année devait encore foncer droit dans le mur, décembre n’a offert aucun répit. Le NHS a de nouveau été la cible d’attaques, et les pirates, sous le nom menaçant d’Inc Ransom, ne sont pas restés longtemps sur le banc de touche.
Dans ce chaos numérique, Blue Yonder a été touché par deux gangs, Clop et Termite, sans que l’on sache si quelqu’un a cédé au chantage, mais les chaînes d’approvisionnement ont vécu un véritable cauchemar de Noël. En reflet, Artivion a également eu son moment de frisson mi-décembre, n’échappant pas aux pirouettes funestes des malfaiteurs informatiques.
Alors que nous tirons les rideaux sur 2024, nous nous demandons si notre dépendance numérique croissante est à blâmer. C’est peut-être le signal que nos mesures de sécurité ont besoin de moins de flocons et plus de solides fondations politiques? Quoi qu’il en soit, gardons à l’esprit que face aux ransomware, il serait peut-être temps de crypter nos joyeux délires – en espérant que 2025 ait enfin déchiffré la solution à ce fichu Casse-noisette informatique!
Source : Techcrunch