Décidément, en cette fin 2024, le monde technologique nous offre un panorama aussi bigarré que la boîte à couleurs de votre application préfèrée de dessin sur iPad. Voilà qu’OpenAI, élue supervillain potentiel par Elon Musk, se réinvente en entité ambitieusement philanthropique. Une manœuvre digne du meilleur pinceau de marketing qui n’effraie pas que ses rivaux, mais même ses propres alliés. Parce qu’aller à contre-courant du traditionnel modèle d’affaires lucratif, tout en prétendant améliorer le bien commun, c’est un peu le « Fortune Cookie » des temps modernes.
Alors que l’IA performe son grand écart philosophique, Bench, la start-up de comptabilité pleine d’ambitions, s’écroule comme un château de cartes virtuel, laissant ses utilisateurs affolés à la merci de leurs fichiers Excel pas si automagiques que ça. Tandis qu’OpenAI rêve sa philanthropie, Bench réalise son cauchemar. Il est ironique de voir une entreprise dédiée à compter nous faire défaut au moment de rendre les comptes!
Le parallèle ne s’arrête pas là. L’iPad d’Apple, cet électron libre devenu accessoire indispensable à toute vie moderne, nous invite à redéfinir la productivité à grands coups de stylet numérique. Une métamorphose du gadget du dimanche au choix professionnel de la semaine. Une boîte de Pandore bien rangée qui chérit le chaos et l’ordre avec un élan quasi schizophrénique. Techniquement, c’est le seul qui ne change pas de visage dès que ça devient lucratif.
Garder nos IA sous contrôle sans perdre l’humanité dans la machine ? Tout est question de programmation, ou de reprogammation.
Un coup d’œil sur la scène automobile? Jaguar réinvente son image dans un test de vitesse branding digne d’une course de dragsters numériques, tandis que la technologie de pointe des transporteurs navigue entre pannes d’idéation et jaillissement vertigineux. On peut dire que certains véhicules autonomes se sont essayés (et ratés) à être complètement innovants… ou du moins, l’ont simulé jusqu’à la ligne d’arrivée.
En repensant nos gadgets, nos systèmes, nos entreprises et nos modes de vie eux-mêmes, nous comprenons que derrière chaque évolution se dissimule une révolution silencieuse. Les clapotis incessants de la course technologique nous rappellent que l’équilibre entre progrès, éthique et satisfaction reste une composition complexe. Parfois, ce sont les transitions discrètes, les virtualisations feutrées qui feront pencher la balance. Parce qu’à l’ère de l’IA et de la transition numérique, la question n’est plus de savoir ce que l’avenir nous réserve, mais si nous en resterons maîtres.