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Credits image : Ardian Lumi / Unsplash

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TikTok ou te touches

« Qui aurait cru qu’un jour, nous aurions besoin d’un président pour sauver une danse virale et des vidéos de chat ? » Dans un mouvement que personne n’aurait pu prédire, le président élu Donald Trump prend le rôle d’un chevalier blanc dans l’affaire TikTok. En effet, Trump demande à la Cour suprême de retarder une loi potentiellement fatale pour l’application chinoise. Son argument ? Donner une chance à la diplomatie du high-kick acrobatique pour une résolution pacifique. Oui, vous avez bien lu, un futur président prêt à négocier, danse à la clé.

Prévue pour entrer en vigueur le 19 janvier 2025, soit un souffle avant l’intronisation de Trump, la loi menaçant TikTok est pointée du doigt pour son calendrier « malheureux », comme l’exprime le camp de Trump. Le désir est clair : accorder du temps au président pour troquer la ban de TikTok contre une jig politique. Avec toute la vigueur de son expérience passée avec Truth Social, qui pourrait bel et bien devenir une masterclass de négociation. Un remède politique par l’école du génie immobilier ? Pourquoi pas !

D. John Sauer, avocat de Trump, met les pieds dans le plat en écrivant que ce cher Donald détient le véritable savoir-faire en matière de négociation et d’expertise politique nécessaires pour trouver une solution qui satisfera tant le gouvernement que les millions d’utilisateurs adeptes de vidéos de danse et de mèmes. Tout en reconnaissant les problèmes de sécurité nationale inquiétants, il fait valoir que Trump est l’homme de la situation. Un travail difficile pour les juges en robe noire, confrontés à une demande qui semble tout droit sortie d’un sketch de Saturday Night Live.

Trump entend danser sur les doigts de la justice pour sauver la plateforme prisée des jeunes.

Il semblerait que Trump ait opéré un revirement à 180 degrés par rapport à sa position initiale. Rappelez-vous, dans un lointain 2020, le même Trump martelait vouloir bannir l’application pour des raisons floues qui impliquaient même Microsoft et un mystérieux accord gonflant le Trésor américain. Cette fois-ci, le président-élu a pris la posture du protecteur de l’application qu’il voulait autrefois exiler avec un banissement express, en clamant haut et fort sur CNBC que bannir TikTok serait faire le lit de Facebook, qu’il considère comme l’ennemi numéro un.

Alors que l’on s’approche de l’audience de la Cour suprême le 10 janvier, les paris sont ouverts. Personne ne sait encore si les juges suivront l’avis du président élu, ou si l’application devra prendre une pause bien méritée. Une chose est sûre, l’histoire n’est pas terminée, et rien ne dit que TikTok n’atterrira pas sur nos écrans comme le phénix numérique d’entre les pixels éteints.

Au final, le message reste clair : alors que Trump continue de nous étonner avec ses volte-faces et changements soudains de cap, l’avenir de TikTok réside entre les mains de la Cour suprême. Sera-t-elle assez solennelle pour offrir à l’application une danse de dernière chance ? Laissons les juges juger ! Prenez garde TikTok, ou bientôt, il vous faudra un jokokémon pour rester en ligne.

Et amusons-nous un instant à penser qu’avec toutes ces véléités de bans, l’application pourrait bien finir par devenir un vrai… « TikToker ou tic de la ban » !

Source : Engadget

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