Dans un monde où la technologie est reine, 2025 semble déjà sonner comme une année de hautes voltiges pour Google. À en croire Sundar Pichai, l’avenir est presque un tour de montagnes russes numériques. D’un côté, Google investit tout son pouvoir créatif (et sans doute financier) dans une IA qui devrait illuminer nos vies comme un sapin de Noël. Et, pendant qu’ils espèrent résister à la pression concurrentielle, le Parker Solar Probe de la NASA s’est invité dans une danse plus littérale autour du soleil. Qui aurait pu prévoir que même nos robots voudraient aller prendre un bain de soleil ?
Mais revenons sur Terre, ou plutôt juste au-dessus de son atmosphère. Tandis que Google met en branle son projet Gemini comme un pont-levis vers le futur, Parker Solar flirte avec notre Étoile en captant des données dont même Léonard de Vinci aurait été jaloux. De ces deux batailles, celle contre l’opacité de l’univers n’est-elle pas la plus illustre ? Surtout lorsque Blue Origin de Jeff Bezos se prépare à montrer que l’espace n’est plus seulement le domaine mystique des astronautes.
Quoi qu’il en soit, l’IA et le voyage spatial continuent de réécrire les règles du jeu technologique.
Et pour beaucoup, l’espace c’est bien, mais s’asseoir dans le confort de leur salon avec un iPad est mieux. Les artistes numériques désormais armés d’applications comme Procreate et LumaFusion restent ancrés dans leurs créations terrestres, transformant les écrans tactiles en véritables ateliers numériques. Serait-ce la démocratisation du pinceau artistique ou simplement le prochain chapitre du roman high-tech en perpétuelle évolution ? Peut-être même une simple transition avant que TikTok—en éternelle danse de survie—ne pose aussi sa griffe sur cet univers créatif.
TikTok ou la lutte entre innovation visuelle et jurisprudence, une danse dont même le président-élu Trump semble se faire le fervent défenseur. Dans l’ombre du CES, où chaque gadget promet de révolutionner notre quotidien, TikTok incarne ce paradoxe : comment une simple application peut-elle devenir le juge de paix dans un conflit juridique houleux ? Les cabinets peuvent bien s’échauffer, le CES risque fort de nous réserver d’autres surprises tout aussi électrisantes.
Comme chaque année, pendant que nous sommes hyper-connectés aux derniers développements planet-tech, nous ne pouvons nous empêcher de nous demander si un jour, même notre discussion électronique ne pourrait devenir un artefact pour les générations futures. Peut-être que l’avenir résidera moins dans la machine que dans notre capacité à nous émerveiller encore et encore de ses prouesses. En fin de compte, les technologies sont là pour remuer le monde, et notre rôle est d’accepter cette valse sans fin.