Qu’est-ce qui rend un jeu vidéo « déprimant »? Est-ce l’impossibilité de le finir? Non. Plutôt, ce serait l’atmosphère sombre qui imprègne certaines expériences vidéoludiques. De quoi s’agit-il précisément? Un scénario poignant? Une musique mélancolique? Ou des choix déchirants pour le joueur? Une combinaison de ces éléments semble être la clé.
Les jeux qui se trouvent sur cette liste n’ont, en apparence, rien en commun. Pourtant, qu’il s’agisse de thrillers à gros budget, d’indépendants modestes ou même de romans visuels, chacun réussit à plonger son joueur dans un état émotionnel bien particulier. Peut-on vraiment parler d’une quête de tristesse lors des journées pluvieuses où la mélancolie se fait plus pressante?
Des titres comme « Frostpunk » ou « Silent Hill 2 » illustre bien ces sentiments. « Frostpunk » vous met aux commandes d’une société post-apocalyptique où chaque décision peut se révéler tragique. « Silent Hill 2 » n’a-t-il pas déjà prouvé sa capacité à hanter les esprits avec ses thématiques lugubres?
L’émotion dans les jeux ne découle-t-elle pas de leur manière unique de mélanger narration, musique et visuels pour toucher les joueurs?
Pourquoi cherchons-nous ces expériences intenses et sombres? Peut-être est-ce le besoin d’explorer des sentiments complexes, ou bien de comprendre ce que signifient réellement la perte et la survie. « I Was a Teenage Exocolonist » s’intéresse-t-il davantage à la construction narrative ou au voyage émotionnel du joueur?
Certaines œuvres, telles que « INDIKA » et « Phoenix Springs », parviennent à captiver non seulement par leur design esthétique, mais aussi par les dilemmes moraux auxquels elles confrontent les joueurs. Ces univers fictifs ambitieux explorent des profondeurs émotionnelles que peu d’autres médias peuvent atteindre. Est-ce cela la véritable force des jeux vidéo?
En fin de compte, quel que soit le support ou le style privilégier, ces expériences vidéoludiques recherchées permettent à tout un chacun de plonger dans une réflexion profonde. Mais n’est-il pas fascinant de voir jusqu’où un jeu vidéo peut nous emmener dans la compréhension de nos propres émotions?
Alors, les jeux vidéos déprimants ne seraient-ils pas finalement une invitation à l’introspection et au voyage intérieur? Quelles histoires sommes-nous vraiment prêts à explorer?
Source : Engadget