« Les réseaux sociaux, c’est comme un paquet de chips : on sait que c’est mauvais, mais on ne peut pas s’empêcher de plonger la main dedans. » Ah, les enfants influenceurs… Autrefois, c’était plutôt garde-barrières ou épiciers qui faisaient fureur ! Mais à l’ère numérique, nos chères têtes blondes ont troqué la marelle pour Instagram, avec une petite touche de danger.
Récemment, une enquête du New York Times a révélé que l’espèce rare des escrocs modernes trouve désormais bonheur dans le tricot numérique. Des dizaines de potentiels pédophiles se seraient infiltrés dans l’industrie des jeunes influenceurs, feignant d’être des photographes ou des experts des médias sociaux. Vous savez, ceux qui vous promettent la lune tout en vous refilant une lanterne cassée.
Parmi ces personnages, un certain Michael Allen Walker, qui, depuis les barreaux d’une prison d’État où il coule une peine de 20 ans pour exploitation sexuelle d’enfants, promet monts, merveilles et notoriété Instagram à des mamans en quête du Graal social. Walker aurait même fanfaronné sur Telegram, ce club exclusif pour canailles, d’avoir vu des clichés explicites de jeunes stars. On dirait qu’il a su capitaliser sur la connexion Wi-Fi carcérale…
Le monde numérique des jeunes influenceurs cache plus de loups solitaires que de licornes enchantées.
L’investigation du Times révèle que ces sinistres individus gagnent la confiance des mères en promettant des séances photo où la nudité est subtilement évitée. D’autres fois, ces soi-disants experts proposent une compensation financière pour des vêtements usagés ou des photos présentes ailleurs que sur les comptes des enfants influenceurs. Un drôle de troc, me direz-vous.
Dans un effort pour garder les alligators à l’écart de la piscine, Ryan Daniels, porte-parole de Meta, a rassuré le New York Times que les comptes d’adolescents bénéficiaient de protections spécifiques. Les interactions avec des inconnus sont limitées, et pour les comptes gérés par un parent, celui-ci peut contrôler les paramètres de confidentialité, le contenu, et les interactions digitales. Bien que cela semble sécurisant, rien ne vaut la vigilance aussi affûtée qu’un couteau à beurre pour protéger nos jeunes pousses numériques.
Il semble qu’au royaume des influenceurs en herbe, tous les followers ne sont pas des admirateurs, et certains « likes » cachent bien des pièges… Alors, comme disent les experts : « Ne saisissez pas la perche tendue, surtout si elle est électrisée ! »
Source : Techcrunch