La Fuite en Avant : Quand la Technologie Chuchote Trop Fort

Illustration originale : Evan Iragatie / Flux

Edito
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La Fuite en Avant : Quand la Technologie Chuchote Trop Fort

Dans un monde où les voitures se laissent hacker aussi facilement que des comptes Instagram et où les entreprises technologiques se préoccupent plus du profit que de la sécurité de leurs utilisateurs, il est légitime de se demander si la technologie n’est pas en train de dévier de sa course initiale. Que dire de Volkswagen, qui a caressé l’idée d’automobiles ultra-connectées au point de leur offrir les talents exhibionnistes de téléphones indiscrets ? Réjouissez-vous, elles savent tout de vous et peuvent le murmurer à quiconque s’approche suffisamment. Oh, et en parlant de risques pour la vie privée, OpenAI, ancien bastion du « tout pour l’humanité », commence à perdre de vue son objectif de sécurité publique face à l’appétit féroce du bénéfice. La tentation de se jouer des lois, sans doute.

Dans la sphère de l’écran, si le chaos règne derrière les pare-brises, Apple TV+ nous flatte avec un week-end gratuit. Comme quoi, de temps en temps, la télévision se révèle notre amie, nous permettant d’oublier un instant que peut-être, quelqu’un quelque part utilise nos données faciales pour des publicités ciblées. Cette initiative nous montre jusqu’où Apple est prêt à aller pour nous enfermer dans son écosystème. Peut-être devrions-nous nous méfier de tant de générosité !

En attendant, certains ne lésinent pas sur la technologie insolite. LG intègre des écrans de télévision dans nos chers micro-ondes, où performance culinaire et zapping aléatoire cohabitent. La révolution technologique ne s’arrête pas, et tout semble indiquer que chaque accessoire quotidien réclamera bientôt un écran OLED de 27 pouces. Qui sait, demain, nos cuillères à café seront peut-être dotées de leur propre assistant vocal. « Siri, remue mon latte, s’il te plaît ».

Alors que les écrans envahissent même nos casseroles, OpenAI devrait repenser à ce qu’un accès lucratif signifie vraiment pour l’innovation.

À l’horizon, Nvidia ne se contente plus de nous proposer des cartes graphiques. Cette fois, ils enjambent le monde de la robotique avec des puces qui orchestrent des ballets de procédures IA dans des centres de données qui consomment plus d’électricité qu’une citée éclairée. Et pendant ce temps, les gourous des télécommunications grattent leur tête face à la menace d’un piratage continu, un phénomène qui résonne comme une fuite de robinet insupportable. AT&T et Verizon peuvent essayer de colmater les brèches, mais peut-être laisserons-nous un jour les robots décréter qu’eux aussi ont un mot à dire.

Dans ce ballet technologique sans fin, la question principale demeure : à quel moment la curiosité humaine fraternise-t-elle avec les sacrifices modernes du moyen ? Quand la course au profit devient-elle un marathon sans récompense ? Dans cette quête, un équilibre entre sensibilisation, sécurité et satisfaction nécessite réflexion. Les voitures doivent peut-être révéler leurs secrets, mais infliger de telles pressions n’est-il pas le prix pour ne pas se trouver étrangler dans des mailles numériques de notre propre création ?

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