Comme le disait un jour un geek célèbre, « Ce n’est pas la taille de ton GPU qui compte, mais comment tu t’en sers ». Et à en juger par le programme de cette édition 2025 du CES à Las Vegas, la compétition pour savoir qui aura le plus grand… marché captif de l’IA, bat son plein !
Cette année encore, le CES a officiellement ouvert ses portes, ou plutôt son plancher high-tech, du 7 au 10 janvier. Mais, comme un pot-au-feu techno, les vraies saveurs se révèlent dès les journées de presse à partir du dimanche avec une avalanche de conférences. AMD, par exemple, se prépare à affronter Nvidia. La bataille de ces titans des puces se jouera sur fond de boom de l’IA. Avec sa carte RDNA 4, peut-être baptisée RX 9000, AMD espère bien fendre la mer de pixels… ou au moins faire plouf.
Du côté de Toyota, c’est le projet Woven City qui va nous tisser de belles histoires. Sous la houlette d’Akio Toyoda, le constructeur ambitionne de bâtir une ville expérimentale totalement connectée, propulsée par des piles à hydrogène. Reste à voir si l’innovation sera au rendez-vous ou si on nous tissera des bobards. Samsung, pour sa part, nous promet de l’IA dans tous nos appareils. En espérant que ce ne soit pas juste pour nous dire que la pizza est encore dans le frigo.
Les salons comme le CES ne sont que le teaser d’un blockbuster techno… à regarder avec des lunettes sceptiques !
Ah, Nvidia, le géant des puces à trois mille milliards de dollars, compte bien faire sensation avec sa nouvelle RTX 50 et son PDG en perfecto, Jensen Huang. Ses processeurs se vendent comme des petits pains aux startups IA comme OpenAI et Meta. On suivra de près ses annonces pour voir si elles sont à la hauteur ou si c’est juste de la poudre de silicium aux yeux.
En dehors des gros poissons, des sujets tendance, tels que l’électroménager intelligent et les avancées en eVTOL, planent également sur le CES cette année. Vous souvenez-vous du lapin R1 de l’année dernière qui avait autant de mordant qu’un lapin Duracell en manque de batterie ? Eh bien, pour cette édition, chacun espère que les appareils connectés finiront par tenir leurs promesses… sans faire sauter le disjoncteur.
N’oublions pas non plus l’automobile, qui vrombit fièrement sur les allées du CES, grâce notamment à l’expansion de l’espace dédié au West Hall. Bien que des acteurs emblématiques comme Ford brillent par leur absence, d’autres comme Toyota et Hyundai seront présents, cette dernière avec ses robots humanoïdes et sa collaboration avec Honda, Afeela. Une preuve que les voitures de demain risquent d’avoir plus de circuits que de routes à explorer.
Les écrans, toujours plus grands et lumineux, OLED et 4K chez Samsung, ASUS et MSI, continuent de voler la vedette. Côté maison connectée, la résurrection des assistants virtuels grâce au standard Matter et à l’IA générative laisse espérer des foyers plus novateurs que jamais. Après un passage à vide, ces appareils cherchent à nous prouver qu’ils sont plus qu’une lubie passagère.
Et pour clôturer ce festival de l’innovation, on gardera l’œil sur l’évolution de la réalité étendue, ce domaine qui s’est pris les pieds dans le tapis futé des attentes. Avec un Vision Pro encore anémique, les géants comme HTC et Magic Leap se reconvertissent dans l’entreprise, là où l’extension de la réalité semble prendre forme. Espérons qu’ils échappent au syndrome de la bulle techno.
Source : Techcrunch