Comme on dit : « Les bonnes choses n’arrivent qu’à ceux qui attendent… », ou mieux encore, à ceux qui patientent exactement 95 ans. En effet, chaque début d’année voit la libération d’un flot de créations qui deviennent libres de droits, pour le grand bonheur des amateurs de culture et des fans de créativité intemporelle.
Accrochez-vous bien, car 2025 marque l’entrée tonitruante de grands noms du cinéma dans le domaine public. Alfred Hitchcock bondit sur la scène avec son film sonore « Blackmail », suivi de près par Cecil B. DeMille et son « Dynamite ». Et, cerise sur le gâteau, Walt Disney nous offre son iconique « Skeleton Dance » et initie Mickey Mouse à son premier « talkie ». Sans oublier les indomptables Tintin et Popeye qui secouent cette année leur ancre dans notre imagination collective.
La musique ne sera pas en reste avec des compositions célèbres qui viennent égayer notre répertoire. Préparez-vous à danser sur les classiques comme « Singin’ in the Rain » ou à vous laisser envoûter par « An American in Paris ». Les aficionados de jazz seront ravis par « Ain’t Misbehavin' » et « (What Did I Do To Be So) Black and Blue », tandis que les amateurs de musique classique se laisseront bercer par l’immortel « Boléro ». Et pour les enregistrements pas piqués des hannetons, place à « Rhapsody in Blue » de George Gershwin et Marian Anderson avec « My Way’s Cloudy ».
La créativité n’a pas d’âge, elle se bonifie simplement avec le temps.
Les amateurs de lectures ne sont pas oubliés avec une flopée de titres littéraires désormais accessibles sans frais de copyright. Les fans de noir vont se délecter de « Le Faucon Maltais » et « Moisson Rouge » signés Dashiell Hammett. Les lecteurs exigeants se passionneront pour « Une chambre à soi » de Virginia Woolf, « L’Adieu aux armes » d’Ernest Hemmingway ou les mystères captivants d’Agatha Christie dans « Le mystère de sept cadrans ». Et pour les poètes dans l’âme, la version originale allemande de « Lettres à un jeune poète » de Rainer Maria Rilke achèvera de remplir les cœurs de joie.
Cette nouvelle année apporte donc son lot de trésors culturels à revisiter ou à découvrir. Bien qu’impatients de s’en emparer tel un pirate avide de butin, souvenez-vous : tout ceci bénéficie désormais à l’humanité entière. Finalement, le domaine public, c’est un peu comme un buffet culturel où chacun peut se servir à sa guise sans risquer l’indigestion juridique.
Alors, à vos crayons, guitares ou caméras mes chers créatifs ! Désormais, toutes ces merveilles de 1929 à 1924 brillent de mille feux, prêtes à illuminer notre époque avec une touche d’authenticité vintage. Car après tout, il semble que même en matière de droits d’auteur… l’attente est payante !
Source : Engadget
