Rarement voit-on l’intelligence artificielle générative autant électriser le monde du financement. Comment ne pas être fasciné par l’avidité des investisseurs alors que ce secteur imprime 56 milliards en 2024? Les projets de datacenters de Microsoft surgissent tels des champignons, leurs intentions aussi claires que de l’eau de roche algorithmique, et pourtant aussi mystérieuses que les intentions des juges face à la neutralité du net.
Pendant ce temps, accessiBe suscite une toute autre forme d’attention, non pas pour une innovation révolutionnaire, mais pour une amende qui dévoile une réalité crue : les promesses de la technologie, si alléchantes soient-elles, sont parfois aussi creuses qu’une page web inaudible aux lecteurs d’écran. La confiance en technologie d’accessibilité semble s’effondrer plus rapidement que les espoirs d’un bouclier réglementaire pour la neutralité du net.
Sur un tout autre front, Rivian remet les compteurs à zéro et surpasse encore ses propres attentes malgré une production freinée par des pénuries. L’entreprise pourrait bien suivre un modèle inspiré de Microsoft, investissant massivement pour répondre aux potentielles futures demandes, tout comme elle s’aligne sur les intentions des start-ups de l’hydrogène qui scrutent anxieusement l’horizon énergétique.
La technologie peut sembler magique, mais elle reste surtout un jeu d’illusions bien orchestré.
Et que dire des metteurs en scène du monde digital tels que CES avec ses annonces flamboyantes mais souvent éphémères? Avec Apple en quête de renouveau pour redécouvrir l’ardeur de son Arcade, on ne peut s’empêcher de suspecter que l’art de survendre les prouesses numériques confine à la supercherie.
Là où la magie numérique s’arrête, la danse des financements reprend de plus belle, prônant une révolution énergétique portée par le cuivre plutôt que par les octets. Et tandis que KoBold cherche le filon parmi les illusions, il devient clair que le monde de la technologie reste indubitablement un lieu où l’on doit continuellement chercher au-delà des apparences. La véritable innovation se glisse subtilement entre l’esbroufe et le tangible, incitant à la réflexion : où exactement se fait l’or technologique?
