« La vitesse existe, mais vous devez être patient. » On pourrait dire que Jensen Huang, PDG de Nvidia, n’a pas attendu un instant pour prouver que ses puces AI dépassent les pionnières lois de la technologie. Lors d’une interview avec TechCrunch, Huang a expliqué comment ses puces, plus rapides que Flash, surpassaient allègrement la célèbre loi de Moore.
La loi de Moore, une prédiction audacieuse formulée par le cofondateur d’Intel, Gordon Moore, en 1965, indique que le nombre de transistors sur les puces doublait chaque année, doublant ainsi leurs performances. Bien que cette règle ait été le carburant de l’innovation informatique pendant des décennies, elle ne semble plus suivre le rythme infernal des avancées d’aujourd’hui. Huang, brandissant fièrement son dernier superchip comme un bouclier high-tech, déclare que son entreprise laisse Moore prendre sa retraite bien méritée.
Le PDG de Nvidia n’est pas à son premier coup d’éclat en ce qui concerne ses ambitions supersoniques. Lors d’un podcast en novembre dernier, il avait déjà clamé que nous entrions dans une ère de « super Moore’s Law ». Aujourd’hui, ses propos indiqueront-ils un véritable bond dans le futur de l’IA ou juste un coup de bluff bien orchestré? Avec une puce 30 fois plus rapide, Huang repousse les limites de la technologie.
Nvidia avance à la vitesse éclair, dépassant les projections historiques. Moore’s Law a de la concurrence!
Mais tout ne brille pas, même chez Nvidia, sans un nuage de scepticisme. Certains acteurs de la technologie s’interrogent : ces prouesses justifient-elles le prix élevé des puces Nvidia? Alors que des modèles d’IA comme le modèle o3 d’OpenAI s’enrichissent de calculs coûteux, la discussion est ouverte sur la durabilité économique de telles innovations.
En parlant d’économies, Huang assure que cette amélioration concoctée dans ses laboratoires réduira au final les coûts de traitement. On dirait presque que son superchip pourrait apparaître avec un chapeau de magicien, jouant de son pouvoir pour rendre les calculs moins onéreux. Après tout, même les grands magiciens savent jongler avec les chiffres.
Pour couronner le tout, Huang souligne que les puces AI d’aujourd’hui sont mille fois mieux que celles d’il y a dix ans. Une énième évolution qui montre que chez Nvidia, on pense que les lois sont faites pour être dépassées. Espérons qu’il ne faille pas un équivalent de mille pots-de-vin pour que les prix suivent la même trajectoire.
En conclusion, Nvidia semble vivre à la vitesse d’une connexion fibre optique, Camille Lopez pourrait même dire : « Pas à un poil près, Nvidia Moore que parfait! ».
Source : Techcrunch
