Quel est donc ce nouvel appareil qui pourrait révolutionner notre quotidien? La startup de San Francisco, Based Hardware, vient de lancer son dernier produit, Omi, lors du Consumer Electronic Show à Las Vegas. Mais au milieu de tant d’innovations technologiques, qu’est-ce qui distingue vraiment cet appareil?
Omi se présente comme un accessoire porté tel un collier, où son assistant AI peut être activé via la commande vocale « Hey Omi ». Mais ce n’est pas tout, il peut également être fixé à la tête à l’aide d’un ruban médical, développant ainsi une interface cérébrale. Est-ce réellement possible que ce petit dispositif comprenne nos paroles sans prononcer un mot clé traditionnel?
L’histoire d’Omi n’est pas sans rebondissements. Son fondateur, Nik Shevchenko, a d’abord pensé commercialiser le dispositif sous le nom de « Friend ». Cependant, un changement de cap s’est imposé lorsqu’un autre fabricant s’est approprié ce nom. Encore une fois, la Silicon Valley montre comment la course à l’innovation peut être semée d’embûches commerciales.
Est-ce que ces innovations peuvent porter leurs fruits dans un marché déjà saturé de technologies prometteuses mais rarement abouties?
Omi se veut différent, mais comment? Au lieu d’être un substitut de smartphone ou un simple compagnon AI, Shevchenko vise à intégrer Omi comme un complément de notre téléphone, promettant d’améliorer notre productivité. Si l’idée intrigue, reste à savoir si elle saura séduire un public déjà habitué à des gadgets similaires, souvent décevants.
Bien que cet orbe coûte à peine 89 $, elle promet de grandes choses. Au-delà d’écouter vos conversations pour en extraire des tâches et des évènements à retenir, Omi préserve la confidentialité des données via une plateforme open source. Les utilisateurs ont là une raison de se réjouir, mais la transparence sera-t-elle suffisante pour contrer les craintes liées à la vie privée?
L’ambition de Shevchenko va plus loin, puisqu’il évoque des développeurs ayant déjà créé plus de 250 applications pour Omi. Mais une collecte de fonds de 700 000 $ est-elle suffisante pour exécuter une telle vision? Shevchenko semble convaincu, et sa stratégie marketing ambitieuse pourrait bien lui donner raison.
Cette stratégie se justifie par la conviction que la base d’utilisateurs est essentielle pour le succès du produit. Et ce fameux « brain interface », qu’en est-il vraiment? TechCrunch n’a pas pu le tester directement, mais l’aura d’innovation semble attiser l’intérêt des investisseurs autant que du grand public.
Dans un paysage technologique saturé de promesses non tenues, Omi réussira-t-il à concrétiser son ambition de révolutionner notre interaction avec la technologie? L’avenir nous le dira.
Source : Techcrunch