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Credits image : h heyerlein / Unsplash

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Peut-on révolutionner le biomanufacturing avec la lumière UV ?

L’ère des sciences biologiques contemporaines nous amène à nous poser une question cruciale : comment assurer la sécurité dans le biomanufacturing, tout en étant rentable ? Quand même une seule bactérie errante menace de compromettre des expérimentations coûteuses, n’est-il pas impératif de trouver des solutions fiables et efficaces ?

Historiquement, la méthode privilégiée par les entreprises pour lutter contre la contamination est de jeter leur matériel dans des conditions extrêmes, comme le font toujours bon nombre d’entre elles avec la vapeur brûlante. Cette technique, bien qu’éprouvée, soulève des défis énergétiques et financiers majeurs. Ne devons-nous pas chercher des alternatives à cette dépense colossale d’énergie pour la stérilisation ?

Des alternatives comme les réacteurs à usage unique ou la lumière ultraviolette (UV) existent déjà. Pourtant, jusqu’à récemment, l’usage de la lumière UV-C, nécessaire à la décontamination, était prohibitif. Toutefois, l’émergence de nouvelles technologies liées à l’ère COVID a transformé les coûts de production de ces LEDs UV-C, les rendant bien plus abordables. Quel impact cela pourrait-il avoir sur la biomanufacturing moderne ?

Comment l’émergence de la lumière UV réinvente-t-elle les techniques de stérilisation en biomanufacturing ?

Brian Heligman, co-fondateur de Biosphere, avance qu’en simplifiant les systèmes complexes avec des solutions LED, nous pourrions voir un grand essor dans l’efficacité des réacteurs bio-maniqués. Imaginez un monde où des matériaux semi-jetables et bon marché remplacent des équipements coûteux en acier inoxydable. Est-il possible que cette simplicité révolutionne le paysage industriel de la biomanufacturing ?

Biosphere, par le biais de leur réacteur en verre de trois litres stérilisé par UV, veut montrer la voie. Mais ce modèle est-il une simple fantaisie ou un tournant vers une nouvelle ère industrielle ? Avec le soutien du Département de la Défense des États-Unis pour produire des huiles haute performance, prendrons-nous bientôt ces réacteurs comme la nouvelle norme ?

Avec une levée de fonds de 8,8 millions de dollars auprès de capitaux influents, Biosphere ne cesse d’étendre sa vision. Le projet de conception de réacteurs de 100 litres est en cours, avec des ambitions futures atteignant des volumes de 40 000 à 80 000 litres. Jusqu’où l’ingéniosité humaine peut-elle pousser cette technologie dans la biomanufacturing moderne ?

Face à ces défis et opportunités, faut-il nous demander si les LEDs marqueront la mort du stérilisé à vapeur traditionnelle ? Serons-nous témoins d’une transformation industrielle sans précédent grâce à cette méthode électrifiée du bioreacteur ?

Source : Techcrunch

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