« C’est dans les étoiles qu’on trouve souvent la justesse, et parfois, quelques loupés spectaculaires. »
L’année 2025, bien que ne ramènera pas encore les astronautes dans les recoins reculés de l’univers comme l’espérait la NASA, promet des aventures lunaires ai-je bien envie de dire! Pour l’instant, les pas de l’humanité semblent confiés aux tripes métalliques des sondes spatiales capables, on l’espère, de poser leur hélice sur la Lune.
Les atterrissages lunaires, sont-ils mission possible ou mission improbable? Les années précédentes ont vu deux tentatives couronnées de succès. Eh bien, sorte de « retour gagnant ». Le défi de cet horizon spatial s’accompagne aussi de l’entrée en scène des fusées commerciales telles que la Starship de SpaceX ou la New Glenn de Blue Origin, bien décidé à simuler leurs propres atterrissages orbitaux avec nonchalance.
Tandis que certains attendent des missions scientifiques qui visent des destinations lointaines du système solaire, d’autres sondes pratiquent déjà leurs approches câlines de planètes avec des « chevaliers gravitationnels ». Pour ne point perdre le fil de ces épopées stellaires, marquez donc cette carte galactique, elle récapitule les événements cosmiques à vivre absolument cette année.
2025: une année où les fusées visent haut et les sondes sondent profondément.
Première étape de ce fascinant agenda : l’approche finale de BepiColombo vers Mercure le 8 janvier. Peut-être le parent oublié du système solaire, Mercure n’attire pas les mêmes convoitises que ses homologues plus cosmiques, comme Saturne. BepiColombo espère bien éveiller notre curiosité à son sujet avec un survol à couper le souffle à seulement 160 miles de sa surface.
Et pendant que Mercure dévoilera ses secrets, Jeff Bezos croisera les doigts pour sa fusée géante, New Glenn. Le compte à rebours avait commencé mais un pépin technique a reporté le départ prévu de janvier. Avec un objectif ambitieux de réutiliser le boost fin sur une plateforme dans l’Atlantique, l’entreprise Blue Origin fait preuve de témérité pour une première tentative.
Toujours en janvier, SpaceX souhaite envoyer dans les étoiles un prototype de son Starship modernisé pour un septième vol test. Ce dernier inclura la simulation d’un déploiement de charge utile — une nouvelle pierre à l’édifice du savoir-faire spatial de l’entreprise.
Et sans oublier, deux sondes lunaires partageant le même propulseur tentent leur chance sur la Lune. Firefly Aerospace et le programme japonais ispace profiteront d’une fusée Falcon 9 de SpaceX le 15 janvier. L’occasion pour Firefly d’effectuer sa première escapade lunaire en 45 jours seulement!
Et en parlant de première, malédiction ou pas, une deuxième mission martienne est reportée. La mission Escapade devra patienter jusqu’au printemps, tout comme son complice de la NASA, avec à terme un lancement imminent pour aller chatouiller la planète rouge. Une aventure aussi époustouflante qu’un soap martien entraînant.
2025 est sans conteste l’année des missions d’essai et des découvertes galactiques, et ce, malgré les obstacles et parfois, les retards inévitables. Les étoiles n’ont pas fini de nous faire rêver, alors préparez-vous pour des péripéties qui feront sans doute des éclipses éclatantes sur nos calendriers.
Et qui sait? Peut-être que d’ici 2030, nous aurons une nouvelle carte postale des mystérieuses lunes de Jupiter. Après tout, qui, sinon nous, chausserait ses bottes pour postuler au rôle de guide interplanétaire?
Parce qu’à force de voir des fusées s’envoler et des sondes atterrir, un jour on finira bien par se dire : « Là-haut, c’est un travail à temps plein! »
Source : Mashable