« Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour le lancement de fusées ! » Voilà une phrase qui résonnera encore plus vrai avec la première mission inaugurale du New Glenn de Blue Origin. Préparez-vous, le décompte a commencé (après une attente interminable que même un escargot trouverait abominablement long). La météo a joué à la diva, mais il semble qu’un vent favorable souffle enfin pour décoller depuis la station de force spatiale de Cape Canaveral en Floride.
Le New Glenn, c’est un peu le grand frère musclé qui a taillé ses biceps dans le garage de Jeff Bezos. Après avoir vu ses projets précédents comme le New Shepard flirter avec la ligne de Kármán, ce géant vise à impressionner ses aînés des cieux avec une altitude de plus de 19 300 km. Pour vous donner une idée, il fait environ cinq fois la hauteur de son petit frère, le New Shepard. Ça ne rigole plus chez Blue Origin !
Qui dit premier lancement, dit tests à gogo. Pas de passagers humains pour ce vol d’essai (désolé E.T.), mais un objectif clair : atteindre l’orbite en toute sécurité pour commencer à certifier New Glenn pour les missives militaires. Après tout, la conquête spatiale est aussi un peu une affaire de muscles et de réputation. Blue Origin aimerait bien prouver son potentiel face à un certain concurrent nommé SpaceX.
Blue Origin n’envoie peut-être pas de visiteurs dans l’espace, mais espère bien que leur fusée se fera la malle dans l’orbite.
Alors que le lancement approche, tous les yeux sont rivés sur l’océan Atlantique, où une plateforme attend patiemment le retour fracassant du propulseur du New Glenn. Un pari audacieux qui, s’il réussit, renforcera le statut de Blue Origin en tant que pionnier dans la réutilisation des fusées.
Pour les noctambules et les curieux, la mission se déroulera dans une fenêtre de trois heures dès lundi à 1 h du matin (heure de l’Est) ou dimanche à 22 h (heure du Pacifique). Vous pouvez suivre tout cela en direct sur la [chaîne YouTube de Blue Origin](https://www.youtube.com/watch?v=OOEPTWQrN7A).
Quoi qu’il advienne, il est indéniable que la mission est pleine de promesses, et peut-être, qui sait, nous amènera un pas plus près du rêve de passer nos vacances dans l’espace. Après tout, vous savez ce qu’on dit : « C’est en fusée qu’on devient forgeron ! »
Source : Mashable