« L’argent, c’est comme les enfants : il faut en mettre de côté pour qu’ils ne se perdent pas. » Quoi de mieux qu’un bon dicton financier pour démarrer notre aventure dans le monde incroyable et tumultueux du capital-risque, un univers où les chiffres ressemblent parfois à des montagnes russes et où tout peut basculer en un clin d’œil.
Ben Lerer, une tête bien faite du capital-risque chez Lerer Hippeau, un des fleurons new-yorkais des fonds d’amorçage, a partagé des prédictions qui, disons-le, pourraient faire pâlir plus d’un entrepreneur téméraire. Loin de garder ses réflexions secrètes, il a illuminé Leo Schwartz de Fortune avec des insights qui clignotent comme Times Square un samedi soir.
Leroyer dresse le tableau d’une bifurcation où les capitaux se déversent majoritairement dans les fonds de taille titanesque comme Thrive et a16z, ou dans des fonds plus petits, mais élaborés avec soin, presque comme un déjeuner gastronomique en cinq actes. Exit la zone neutre de la taille moyenne, un no man’s land financier où, selon Lerer, les firmes hébergent lentement leur propre déclin.
Dans la jungle du capital-risque, seules les firmes élues et les créateurs artisanaux tatoués s’en sortiront indemnes.
Alors que certains considèrent quelques milliards de dollars comme une fortune, Leroyer nous rappelle que beaucoup de firmes peinent à lever des fonds depuis la fin de l’orgie financière de 2021. Le Financial Times pousse la chansonnette avec une alerte canard : le nombre de firmes de capital-risque actives aux États-Unis baisse alors que les fonds se retranchent aux plus prestigieuses.
L’exemple emblématique de cet hémorragie ? Foundry Group a tiré sa révérence, annonçant en 2024 qu’ils ne lèveront plus jamais de fonds. Un geste qui suscite autant de nostalgie que la découverte d’un Walkman qui a rendu l’âme.
Finalement, dans ce labyrinthe financier, la survie dépend grandement du choix entre viser les étoiles avec les grands ou être un bijou rare et bien taillé. Pour les autres, eh bien, il faudra sérieusement penser à coloniser des planètes encore plus lointaines dans l’univers du capital-risque. Et souvenez-vous, dans ce contexte, ne pas suivre la tendance pourrait bien transformer votre portefeuille en… portefeuille à chaussettes.
Source : Techcrunch