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Credits image : James Coleman / Unsplash

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Les Puces Revoltantes : Quand le GPU tire son épingle du jeu

« L’intelligence artificielle est la nouvelle électricité. » – Andrew Ng. Et justement, pour éviter que cette électricité ne finisse exclusivement dans les câbles des voisins asiatiques, l’administration Biden a déclenché un véritable coup de foudre dans le secteur des semi-conducteurs ! Zoom sur la nouvelle règle de « diffusion IA » qui titille les cartes graphiques (vous savez, ces mamies-là qu’on piquerait presque à un gamer pour faire tourner nos intelligences artificielles !).

Le concept est simple : restreindre l’exportation de composants GPU essentiels pour les applications IA. Avec une stratégie en trois niveaux, les États-Unis définissent qui peut avoir accès à quel niveau de puissance de calcul. Notre pays de l’oncle Sam a ses VIP : un accès illimité pour les marchés domestiques et 18 alliés stratégiques. Ensuite, un club sélect de nations qui se fait octroyer des plafonds sur les GPU. Enfin, une liste rouge où les GPU les plus puissants sont persona non grata : Chine, Russie, Iran et Corée du Nord.

En tenant le GPU haut, l’administration impose aussi le silence à ses entreprises : pas de partage de modèles IA top secret sans la fameuse permission fédérale. Et pour les data centers dans les pays du deuxième niveau, là aussi, il faudra déclencher une enquête gouvernementale avant de lancer la première pierre (ou la première puce, devrais-je dire).

Entre diplomatie et technologie, le fil de la tension reste tendu comme un câble Ethernet.

D’un autre côté, c’est la tempête sous un crâne pour les grands de l’industrie. L’Association des semi-conducteurs (SIA) voit rouge et sonne l’alarme : ces restrictions risquent de pousser les nations alliées à partager leur goûter informatique avec la Chine. NVIDIA, grand joueur sur les tables de poker électroniques, y va de son couplet. Ned Finkle, leur VP en affaires gouvernementales, voit dans cette règle une tentative de miner le leadership américain avec un texte réglementaire long comme un jour sans techno.

Avec ses 200 pages, le règlement fait l’effet d’un document-choc sensé, à observer pendant 120 jours. L’administration Trump, qui pointe déjà à l’horizon, pourrait-elle être celle de la réforme ou bien l’opération sera-t-elle mise en veille ? Qui sait ? Peut-être que les algorithmes prédisant notre avenir nous le souffleront dans l’oreille.

Alors qu’on danse sur le pont de la diplomatie technologique, la guerre des puces garde ses secrets et promet des rebondissements dignes d’une série Netflix. Espérons juste qu’à force de se brouiller avec l’électronique, on ne finisse pas court-circuités. Life is CPU-tiful. 😏

Source : Engadget

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