Pourquoi l’ascension du géant spatial Blue Origin semble-t-elle aussi incertaine ? Tôt lundi matin, l’entreprise fondée par Jeff Bezos a dû reporter le lancement inaugural de New Glenn, sa première fusée orbitale. Un problème non spécifié au niveau d’un sous-système de l’engin est en cause, mais quel est l’impact de ce contretemps sur leur stratégie?
Les retards ne sont pas rares dans le domaine des vols spatiaux, mais cette fois, l’attente autour du lancement tant attendu pèse lourd. Comme l’a rapporté Eric Berger d’Ars Technica, Blue Origin a été suffisamment avancé dans le compte à rebours pour que l’entreprise doive prendre au moins 48 heures pour réarmer la fusée. Que cache cet obstacle technique, souvent attribué à une fuite de gaz naturellement problématique?
Certaines sources indiquent également que les conditions météorologiques dans l’Atlantique se sont détériorées, compliquant la récupération du propulseur New Glenn, prévue sur un navire-drone. Comment ces aléas climatiques concurrencent-ils la stratégie de Blue Origin, similaire à celle de SpaceX de Musk avec ses Falcon 9 ?
L’échec de New Glenn serait un revers pour Blue Origin cherchant à s’imposer face à SpaceX.
Avec New Glenn, Blue Origin entend véritablement s’imposer sur le marché des lancements lourds, actuellement largement dominé par SpaceX. Jusqu’à présent, leur mission principale restait le tourisme spatial et l’envoi d’expériences scientifiques en suborbital avec la fusée New Shepard. Cette incursion ambitieuse pourrait-elle leur permettre de rivaliser effectivement avec les projets de Musk?
Depuis quelques semaines, Blue Origin préparait minutieusement le lancement de New Glenn, atteignant son pas de tir à Cape Canaveral, Floride, le 9 janvier dernier. Initialement, la date de lancement était fixée au 12 janvier, mais elle a finalement été repoussée pour maximiser les chances de réussite de la récupération du propulseur. Ce jeu de patience sera-t-il payant pour la firme?
Malgré un créneau de trois heures ouvert à partir de 1 h du matin le 13 janvier, la société a été confrontée à une série de retards en raison d’un problème technique. Ces complications n’étouffent-elles pas l’élan nécessaire pour impressionner la communauté spatiale et les investisseurs ?
Selon Blue Origin, leur objectif principal pour ce premier vol est d’atteindre l’orbite en toute sécurité, en minimisant toute embûche imprévue. Une telle réussite propulserait New Glenn transportant un exemplaire du vaisseau spatial Blue Ring, envisagé comme fondation pour une économie spatiale émergente. Les espoirs de Bezos se réaliseront-ils bientôt ?
Source : Techcrunch