an artist's impression of a black hole in the sky

Credits image : Aman Pal / Unsplash

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Un Trou Noir à Se Plier de Rire

« Il y a toujours deux côtés à une histoire: celui que vous entendez et celui que vous auriez aimé ne jamais découvrir. » Eh bien, disons que la découverte autour d’un trou noir est un feuilleton cosmique sans fin! Et c’est particulièrement le cas lorsqu’un trou noir farceur défie les lois de la physique telles que nous les connaissons.

Notre protagoniste est un trou noir du nom de « 1ES 1927+654 », un colosse qui fait de l’ombre même à un million de soleils. Il a pris par surprise les astronomes en faisant une disparition aussi inattendue que célèbre: sa couronne, cette enveloppe de particules incandescentes, s’est mystérieusement volatilisée avant de réapparaître. Ajoutez à cela des éclairs de rayons X qui semblent être passés d’un rythme de 18 minutes à un zest de 7 minutes, et vous avez un vrai mystère céleste.

Alors, qui se cache derrière ce spectacle pyrotechnique de l’espace? Les dernières recherches, bientôt publiées dans Nature, pointent du doigt un objet se la jouant kamikaze près du trou noir. Et cet objet n’est rien de moins qu’une étoile morte, connue sous le nom peu avenant de « naine blanche »! Drôle de nom pour une star, n’est-ce pas? Eh bien, elle pourrait bien être l’intruse à l’origine de ce vacarme énergétique.

« Une étoile qui flirte avec un trou noir: voilà ce que j’appelle un véritable soap opéra cosmique! »

Selon Megan Masterson du MIT, cette naine blanche pourrait être la plus proche jamais observée à jouer avec la limite d’un trou noir. On imagine un jeu d’évasion où l’étoile, en perdant des morceaux de son enveloppe dense, suscite des éclats spectaculaires de rayons X tout en étant propulsée loin du danger. Le suspense réside dans sa capacité à résister à la voracité du trou noir.

En réalité, la naine blanche frôle le point de non retour avec grâce, sans toutefois s’y précipiter. Comme un danseur étoile en équilibre sur une pente raide, elle semble être propulsée en arrière par ce qu’on pourrait appeler un effet boomerang cosmique. Erin Kara, chercheuse chez MIT, décrit cette prouesse comme une sorte de demi-tour cosmique.

Les astronomes gardent un œil avisé sur cette comédie céleste située à quelque 270 millions d’années-lumière d’ici. On se demande si d’autres rebondissements les attendent. Parce qu’avec les trous noirs, une chose est sûre: il ne faut jamais baisser la garde…

Et comme on dit dans le milieu des étoiles, encore moins de matière noire à négliger: « Un jour, peut-être, les trous noirs arrêteront de nous surprendre… mais ce ne sera sûrement pas demain la veille! »

Source : Mashable

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