« Pourquoi programmer avec style quand on peut coder à la Zuckerberg? » C’est ce que pourrait clamer nos cousins geek, qui s’aventurent à manier l’humour dans l’univers du travail. Et pendant que Meta, la maison de Zuckerberg, ajuste ses effectifs, la techosphère retient son souffle et part à la pêche aux nouvelles opportunités.
Ici encore, le grand manitou de Meta, Mark Zuckerberg, a décidé de revisiter les classiques en matière de gestion du personnel. Meta s’apprête à couper 5% de ses employés en s’appuyant sur une formule magique bien connue : le fameux « quitte ou double » à la performance. Résultat des courses, environ 3 600 personnes pourraient être conviées à un « refresh » professionnel mais promis, ce n’est pas la fin de leur code-barres dans le monde digital.
L’idée derrière cette alchimie curieuse est de « faire monter la pression », dixit Mark dans une note bien sentie. Terminé le temps où l’on attendait douze mois pour peser le pour et le contre. Aujourd’hui, Meta sort l’épée digitale pour procéder à des coupes orchestrales plus téméraires. On croirait presque à une scène de Swift où les post-its disparaissent au rythme des lignes de code…
Les performances au bureau : quand la gestion ressemble à un concours de télé-réalité numérique.
D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que Meta joue au marionnettiste. Depuis quelques années, l’effeuilleuse de talents a su libérer une ribambelle d’employés : 10 000 adieux en 2023, 11 000 en 2022 et un amusant bal des départs en octobre dernier. Mais soyons honnêtes, derrière ces chiffres vertigineux, se cachent aussi les promesses de nouvelles aventures en tech pour ces ex-emplaires de Meta.
Alors, Meta va faire le grand ménage avant le 10 février. Si ce train-train vous donne mal au cœur, bercez-vous avec l’idée que l’horizon est peuplé de nouveaux challenges à coder, ici-bas ou ailleurs. Et si vous égarez un collègue en cours de route, passez-lui le message, « Par : ette fenêtre ou une autre, l’avenir n’est jamais totalement fermé dans la Silicon Valley ! »
Parce qu’en fin de compte, il vaut mieux chercher à « embellir le code » que coder la fin des belles histoires…
Source : Techcrunch