Imaginez un instant un avenir pas si lointain où votre téléphone pourrait non seulement prédire vos besoins, mais aussi ceux de vos voisins, voire de tout un quartier. Vous pourriez planifier vos week-ends, renouveler votre passeport et même réserver vos vacances sans lever le petit doigt. Grâce à la nouvelle fonctionnalité « tasks » de ChatGPT d’OpenAI, cette possibilité semble prendre forme. Mais ce qui à première vue pourrait sembler un simple gadget moderne soulève des questions profondes sur le rôle et l’emprise de l’IA dans nos vies quotidiennes.
En parallèle, Apple s’engage dans un consortium visant à révolutionner la connectivité de l’IA à travers les centres de données. L’objectif? Aller au-delà des technologies propriétaires et promouvoir des standards ouverts. Un choix stratégique qui semble lever le voile sur une vision plus collaborative de notre avenir technologique. Pourtant, pendant que certains voient ces alliances comme le chemin vers un futur plus connecté, d’autres spéculent sur l’implication d’Apple de fausser compagnie à Nvidia et à ses solutions dominantes comme NVLink.
Les performances au bureau : quand la gestion ressemble à un concours de télé-réalité numérique.
Du côté des réseaux sociaux, Meta et son armada d’ingénieux implémentent un mouvement stratégique en éliminant un pourcentage d’employés, dans une chorégraphie cruelle mais calculée des ressources humaines. Ce « marionnettisme » du personnel en quête de « performance » met en lumière un autre visage de la technologie : celui où les algorithmes décident du sort des emplois.
Et alors que o1, le modèle d’IA d’OpenAI, jongle avec les langues, hisse le drapeau du polyglottisme pour tous, nous montrant une merveilleuse complexité des structures linguistiques que seule une machine peut dompter sans se perdre en conjectures. Une image fascinante qui bonifie notre fascination pour l’IA mais aussi nos craintes concernant ces boîtes de Pandore et les cheminements insoupçonnés qu’elles pourraient emprunter.
Finalement, à mesure que ces machines deviennent plus sophistiquées et que leurs opérations deviennent de plus en plus autonomes, il devient crucial de se demander si cela pourrait déclencher une transformation sociétale bien au-delà de ce que nous imaginions. En semant tant d’innovations et de questions, il nous appartient de décider comment la technologie doit partager notre vie. Une chose est certaine : nous ne pouvons pas rester spectateurs passifs devant ce mouvement perpétuel.
