La polémique autour de l’extension Honey de PayPal soulève-t-elle un voile inquiétant sur le monde des coupons numériques ? Ces dernières semaines, l’outil destiné à dénicher les meilleurs codes promo s’est retrouvé au cœur de la tourmente, accusé de manipuler les liens d’affiliation des créateurs de contenu pour en tirer un profit caché. Mais comment une simple extension de navigateur peut-elle manipuler le système à ce point ?
En réponse à ces questions, Steven Tey, ancien employé de Vercel, propose une solution innovante avec Dub.co, un service open-source de raccourcissement d’URL et de suivi de liens. Est-ce la clé pour éliminer le besoin de codes de réduction et pallier aux lacunes d’un système d’attribution opaque ? Tey pense que la réponse est oui. Sa technologie permettrait d’assurer que les utilisateurs bénéficient de remises uniquement s’ils utilisent des liens spécifiques créés par les créateurs de contenu eux-mêmes.
Mais jusqu’à quel point Dub.co peut-il transformer les pratiques en matière d’affiliation et de suivi des liens dans le secteur ? En tant que plateforme open-source, Dub.co souhaite offrir une transparence totale et ainsi mettre fin aux controverses comme celle de Honey. Steven Tey a lancé Dub.co en tant que simple projet chez Vercel qui s’est rapidement transformé en une solution SaaS complète.
L’attribution des crédits pourrait-elle enfin être clarifiée grâce à Dub.co ?
La transition de Dub.co, d’un outil de raccourcissement d’URL à un acteur majeur de l’espace d’affiliation, est fascinante. La start-up collabore avec des entreprises comme Twilio et le gouvernement malaisien, montrant ainsi l’éventail d’applications possibles. Mais comment cette petite entreprise parvient-elle à susciter l’intérêt de telles entités ?
Dans un contexte de compétition intense, Dub.co met l’accent sur l’innovation continue en lançant Conversions, un outil de suivi des transactions en temps réel. Grâce à des intégrations avec Shopify et Stripe, l’objectif est de permettre une analyse détaillée des coûts d’acquisition et du retour sur investissement.
Le recours à l’intelligence artificielle, bien que limité, est également une piste explorée par Dub.co. Tey, prudent face à une intégration excessive, préfère des usages ciblés tels que la création de rapports personnalisés ou l’étiquetage automatique des liens.
Joseph Jacks, fondateur de OSS Capital, vante l’approche open-source de Dub.co comme un atout face à la concurrence. Avec un marché potentiel colossal, Dub pourrait-il redéfinir la manière dont les spécialistes du marketing quantifient les résultats de leurs efforts ?
Avec un financement solide de 2 millions de dollars et le soutien de personnalités influentes, Dub.co se positionne comme un acteur incontournable. Toutefois, la question persiste : cette jeune pousse parviendra-t-elle à répondre à la sempiternelle interrogation des spécialistes : « Quel est réellement le retour sur investissement de mes dépenses marketing ? »
Source : Techcrunch
