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Meta et le droit d’auteur : défi ou dédain?

Que se passe-t-il réellement dans les coulisses de Meta ? Le dernier témoignage de Mark Zuckerberg, PDG de Meta, suscite de nombreuses interrogations parmi les observateurs de la technologie. Pourquoi a-t-il fait référence à la bataille de YouTube contre les contenus piratés pour défendre l’utilisation par son entreprise d’un ensemble de données controversé ? Cette question est au cœur d’une affaire complexe concernant Meta et le droit d’auteur, qui a récemment refait surface.

Les interrogations découlent d’une déposition fournie par Zuckerberg dans le cadre du procès Kadrey v. Meta. Ce procès fait écho à nombreux d’autres qui opposent des sociétés d’IA à des auteurs et détenteurs de droits de propriété intellectuelle. Quelle est donc cette logique derrière l’argument de l’usage loyal que ces entreprises mettent en avant pour justifier l’utilisation de contenus protégés ?

Dans son témoignage, Zuckerberg aurait comparé la situation avec YouTube et sa lutte contre les contenus piratés, affirmant que la majorité du contenu sur YouTube est légitime et sous licence. Mais est-ce suffisant pour justifier l’utilisation de LibGen, une base de données controversée connue pour ses infractions répétées aux droits d’auteur ?

Comment Meta justifie-t-elle l’utilisation de contenus protégés pour former ses modèles d’intelligence artificielle ?

Meta, avec ses modèles d’IA Llama, est en concurrence directe avec des géants comme OpenAI. Cependant, les récentes révélations montrent que les e-books protégés par droits d’auteur issus de LibGen ont pu être utilisés pour entraîner certains de ces modèles. Pourquoi un tel risque a-t-il été pris malgré les avertissements des experts en IA au sein de la société ?

Des employés de Meta auraient exprimé leurs inquiétudes, qualifiant LibGen de « base de données que nous savons piratée ». Lors de sa déposition, Zuckerberg a affirmé ne pas être au courant de LibGen. Mais ses propos soulèvent la question de savoir si une politique aussi permissive en matière de données est adéquate. Faut-il vraiment interdire totalement l’utilisation d’une base de données simplement parce que certains de ses contenus sont protégés ?

Selon Mark Zuckerberg, il serait déraisonnable d’interdire une base de données comme LibGen en raison de certains fichiers protégés par droits d’auteur. Cependant, il a aussi admis que Meta devait être prudente avec les matériels protégés, surtout quand des sites dédiés violent délibérément les droits des créateurs. Mais ces précautions suffisent-elles ?

L’affaire Kadrey v. Meta a pris un nouveau tournant avec l’amendement récent à la plainte, accusant Meta d’avoir utilisé des sources comme Z-Library pour entraîner ses modèles Llama jusqu’en 2024. Ces allégations posent une question cruciale : quelles limites les géants technologiques doivent-ils respecter dans leur quête de l’innovation ?

Meta et le droit d’auteur : défi ou dédain?

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Source : Techcrunch

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