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Credits image : Brian Babb / Unsplash

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Divvy-niser pour mieux régner… ou pas!

« Parce que la vie est trop courte pour ne pas posséder sa maison, même si elle ne l’est qu’à moitié ». Voilà ce que Divvy Homes aurait pu inscrire sur sa façade, avant que le roller coaster financier de la tech ne la rattrape, emportant avec elle les espoirs des actionnaires. Ou, comment une startup prometteuse du secteur proptech s’est retrouvée dans les bras de Brookfield pour seulement 1 milliard de dollars. Vous avez dit « discount » ?

Créée en 2016 par une poignée d’optimistes immobiliers à San Francisco, Divvy Homes s’est lancée avec l’idée séduisante de transformer des locataires en propriétaires. En quelques clics et une poignée de billets, le rêve américain devenait réalité. Ses investisseurs le savaient bien : Tiger Global Management, GGV Capital, et Andreessen Horowitz avaient alors bouchonné leur champagne à l’annonce d’une valorisation de 2,3 milliards de dollars en 2021.

Mais la montagne russe de la tech ne s’arrête pas toujours au sommet de sa courbe. Avec une acquisition officialisée pour 1 milliard de dollars, Brookfield fait un pari osé, tentant d’ajouter son grain de sel dans une industrie souvent secouée par faillites et fermetures. Pas de gains mirobolants ici, seulement la promesse de ne pas couler avec la vague.

Une acquisition à moitié prix, c’est un peu comme un château de sable sur une plage agitée.

Pourtant, la lettre d’Adena Hefets, cofondatrice de Divvy, sonne comme le glas pour certains actionnaires. Malgré la vente des actifs et de la marque Divvy à Brookfield, après remboursements et frais, les scellés apposés sur le portefeuille d’actions ordinaires et les actions préférentielles de série FF restent serrés. Autant dire que pour beaucoup, comme pour le Titanic, il n’y a pas assez de canots de sauvetage.

Pour Divvy, la tempête a frappé en plein essor des taux hypothécaires, entraînant des licenciements à répétition et un dernier tour de financement en 2021. Ironie du sort, l’année où elle a levé 200 millions de dollars, gracieuseté de Caffeinated Capital et consorts, était aussi son chant du cygne financier.

Hefets partage cette vente comme l’issue d’un long combat contre un marché turbulent. « Ce n’est pas la fin que j’avais espérée », admet-elle, soulignant la fierté de leur impact sur les vies de leurs clients. Aucune réduction de personnels ou coupure de coûts n’a permis d’éviter l’inévitable : la vente était la meilleure façon de naviguer vers une nouvelle ère.

Et bien sûr, il faut bien conclure : on espère que cette acquisition apportera à l’industrie proptech un peu de calme après la tempête. Après tout, la seule chose pire qu’une acquisition à moitié prix, c’est un propriétaire « mi-temps »! Alors, Divvy sur un terrain d’entente avec Brookfield, c’est un train… de vie suspendu.

Source : Techcrunch

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