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Credits image : Joshua Hoehne / Unsplash

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Les aventuriers de l’arche de données

« Pour chaque iPhone et chaque Android, il y a toujours un détective du marché prêt à en découdre. » Cette semaine, la Competition and Markets Authority du Royaume-Uni (CMA) chaussait ses plus belles lunettes de détective pour enquêter sur les grands manitous du mobile : Apple et Google.

En vertu de la toute récente loi sur les marchés numériques, la concurrence et les consommateurs (DMCC), la CMA se penche sur la soi-disant « domination stratégique » de ces géants. Loin de s’en laisser compter, le Royaume-Uni s’est doté de nouveaux pouvoirs pour désigner les entreprises aux coudées franches et proposer des solutions remède aux monopoles.

Déjà, la semaine dernière, la CMA cochait la case « enquête anti-concurrence » face à Google Search et sa prise de trop grande envergure sur le marché. Cette fois-ci, le régulateur se tourne vers les écosystèmes mobiles – indices laissés par les stores d’applications, systèmes d’exploitation et navigateurs, rien n’est laissé au hasard.

Un brin de compétition ne fait jamais de mal, sauf aux monopoles.

On ne s’en étonne pas vraiment : en août dernier, la CMA mettait déjà fin à deux de ses investigations concernant les écosystèmes mobiles d’Apple et de Google. Les nouvelles poches de pouvoir sous la DMCC gonflent le torse de l’autorité, prête à affronter les deux mastodontes.

Durant son enquête, le groupe d’investigation de la CMA avait émis un reproche direct à Apple. La firme à la pomme croque WattKit, son moteur de navigateur, forçant les navigateurs tiers à se conformer à ses règles. Et évidemment, si le gâteau est déjà mangé, les autres ne se bousculent pas pour lécher la cuillère.

La CMA enquête également sur les obstacles qui empêcheraient la concurrence, qu’il s’agisse des systèmes d’exploitation, de la distribution d’applications ou des navigateurs. En somme, les actions qui favoriseraient les apps maison d’Apple ou de Google. Une bannière « Panic in Store » est déployée, mais pas de panique, on ne perd pas espoir.

Un autre angle d’attaque de la CMA, c’est de savoir si les termes et conditions imposés aux développeurs sont un peu trop fourrés au caramel au beurre salé. Un appel à témoignage est lancé aux parties concernées avant de tirer des conclusions, probablement le 22 octobre 2025.

Chez Fladgate, maître Haffner est sur le dossier : ce rehaussement de ton, bien anticipé, s’inscrit dans une transformation plus large de la CMA. Presqu’un tout nouveau monde, depuis que Doug Gurr, un ex-cador d’Amazon, est à la barre comme président intérimaire. La technocratie britannique se meut en un diadème pro-croissance et pro-tech, épinglant bureaucratie et scotch tape.

En attendant, Apple et Google se disent prêts à être des élèves dociles durant cet examen réglementaire. Apples s’affiche en digne concurrent qui cherchera toujours la confiance de ses utilisateurs. Google, quant à lui, prône la diversité, l’ouverture d’Android et la réduction des coûts – tout en espérant ne pas figer la consommation ni les esprits.

On verra donc à quel point les colosses du mobile continueront à marcher d’un même pas, soit vers la taverne, soit vers la compétitivité retrouvée. Et pour finir sur une touche d’humour fruité : espérons que le dénouement soit à croquer, bien mûr pour un marché plus sain!

Source : Techcrunch

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