« Dans le monde de l’IA, les législateurs se bousculent pour suivre le rythme – un peu comme essayer de chasser une poule numérique dans une basse-cour numérique! »
Le vent technologique a changé de direction et, si l’année dernière a été venteuse, les législateurs ont désormais besoin d’un GPS hyper-précis pour naviguer dans le labyrinthe des régulations sur l’IA. D’après les experts d’OpenSecrets, le nombre d’entreprises qui mettent la main au portefeuille pour convaincre nos élus a fait un bond de 141% en 2024! Impressionnant, non ? Microsoft, OpenAI et compagnie ne se contentent plus seulement de coder. Elles font aussi du lobbying pour que le CREATE AI Act et l’Advancement and Reliability Act ne restent pas qu’au stade de vœux pieux.
Et nos amis de chez OpenAI ne sont pas restés les bras croisés. Ils ont fait passer leur budget lobbying de 260 000 dollars en 2023 à 1,76 million en 2024. Même scénario chez Anthropic et Cohere, avec une augmentation digne des meilleures montagnes russes en Californie. En effet, OpenAI et ses potes ont dépensé plus de 2,71 millions dollars rien que pour leurs initiatives fédérales en 2024, soit quatre fois plus qu’en 2023.
Cela montre bien que l’argent, cette fois-ci, ne parle pas mais crie!
Avec une trentaine de millions en poche, il est toujours bon d’avoir des connexions! OpenAI s’est offert Chris Lehane, ancien de la politique, tandis qu’Anthropic a recruté Rachel Appleton, une étoile tombée du Département de la Justice. Malheureusement, malgré nos appels pressants, ces géants de l’IA jouent les muets, probablement trop occupés à redécorer le Capitole en leur faveur.
L’IA en 2024, c’est aussi une avalanche de projets de lois : 90 au Congrès et 700 dans les États. Tennessee protège les voix des artistes de l’ombre AI, et le Colorado mise sur l’IA sécurisée avec des lois à plusieurs niveaux. Quant à la Californie, elle a dévoilé une panoplie législative technologique. Pourtant, malgré leurs efforts, les États-Unis n’ont pas encore réussi à imiter l’UE dans leur régulation globale de l’IA.
Et à Washington, rien de change… ou presque. Trump est de retour avec la ferme intention de déréguler comme s’il s’agissait de peinture fraîche sur un vieux mur. Il a repoussé l’ordre exécutif de Biden censé protéger les citoyens des dérives IA, et le Texas pourrait bien emprunter le même chemin tortueux.
Pour OpenAI et Anthropic, l’avenir est toujours incertain. Ils appellent à la régulation ciblée avant que la fenêtre ne se referme brusquement, car l’urgence numérique est réelle. Qui sait où tout cela nous mènera? Une chose est sûre : le monde de l’IA est bien parti pour devenir encore plus… fascinant!
Alors, pour poser la touche finale à cette odyssée pixelisée : « Quand l’IA prend le pouvoir, même les lois commencent à buguer! »
Source : Techcrunch