« Pourquoi le programmeur est-il toujours calme ? Parce qu’il travaille sur le cloud ! » En parlant de nuages (électroniques bien sûr) et de tempêtes, le 3 novembre 2024, la firme américaine ENGlobal a vu ses systèmes informatiques se faire hacker, laissant de « sensibles informations personnelles » dans les mains de cyber-méchants. Leur travail avec le gouvernement fédéral et les infrastructures critiques n’assure décidément pas une protection inviolable.
Dans une tentative de transparence (et sans doute pour calmer les investisseurs), ENGlobal a rendu publique cette mésaventure via un dépôt 8-K rafraîchit au régulateur américain des valeurs mobilières. Les pirates astucieux n’ont pas seulement pris des données pour faire joli, mais ont chiffré une partie des fichiers, désignant ainsi une attaque au goût de ransomware en plein bal.
Dans la cyberpiste aux hackers, il semblerait que les cowboys numériques aient déjà quitté le saloon.
Malgré le chaos temporaire chez ENGlobal où des applications professionnelles, notamment celles pour les bilans financiers, ont été sur pause pendant six semaines, la société basée à Houston déclare que tout est désormais rentré dans l’ordre. Leur communication assure que les brigands informatiques n’ont plus accès à leurs systèmes, mais on imagine qu’ils vérifient quand même deux fois avant de cliquer sur « Envoyer ».
Pour le moment, ENGlobal reste muet sur les détails juteux du nombre et du type de données piégées. Mais ils ont promis de jouer les messagers de mauvaises nouvelles pour ceux dont les informations ont été compromises. TechCrunch attend encore des réponses, ce qui prouve qu’ENGlobal pourrait avoir passé un peu trop longtemps la tête dans les nuages.
Et voilà, une surenchère de mystères pour une histoire de fichier en péril ! D’ailleurs, j’espère que les hackers ne liront pas cet article, hein, parce qu’aussi sécurisés soient-ils, les meilleurs systèmes informatiques tiennent parfois plus de l’écran de fumée que du solide bastion. À bon entendeur : méfiez-vous des virus en costume-cravate, ils pourraient bien être à l’origine de l’ cloud-apocalypse !
Source : Techcrunch