skyline photography of nuclear plant cooling tower blowing smokes under white and orange sky at daytime

Credits image : Frédéric Paulussen / Unsplash

SciencesTechnologie
0

Helion est-elle l’avenir de la fusion nucléaire ?

Peut-on réellement envisager de voir un jour un réacteur à fusion nucléaire opérationnel capable de fournir de l’énergie propre et illimitée ? Alors que des projets comme ITER, financés par des nations riches, font face à de nombreux défis et retards, une start-up privée nommée Helion prétend pouvoir relever ce défi d’ici 2028.

Helion, fondée en 2013, affole l’actualité avec une levée de fonds impressionnante de 425 millions de dollars, soutenue par des milliardaires tels que Sam Altman et Peter Thiel. Avec plus d’un milliard de dollars au compteur, la compagnie est désormais évaluée à 5,4 milliards de dollars. Que cela signifie-t-il réellement pour l’avenir de l’énergie verte ?

La fusion nucléaire, ce Saint Graal de l’énergie durable, combine des atomes d’hydrogène pour former de l’hélium sans produire de déchets radioactifs à long terme. Cependant, parvenir à une réaction de fusion soutenue, qui produirait plus d’énergie qu’elle n’en consomme, demeure un objectif insaisissable. Même le projet ITER, dont le coût est estimé à plus de 22 milliards de dollars, n’entrera pas en service avant 2034 et n’a toujours pas réussi à produire une telle réaction soutenue.

Helion se démarque avec une approche novatrice, mais suffira-t-elle à concrétiser ses promesses audacieuses ?

Helion envisage une méthode différente en écartant l’usage de turbines à vapeur. Le processus commence par l’injection de carburant (deutérium et hélium-3) aux deux extrémités de leur réacteur en forme de sablier. Les magnétisent chauffent et forment le plasma en une forme de beignet qui s’entrechoquent à des vitesses vertigineuses, générant une température critique de 100 millions de degrés Celsius et produisant ainsi la fusion.

Cependant, le réacteur Polaris de Helion, bien que « en fonctionnement » selon l’entreprise, n’a toujours pas révélé de résultats concrets. Défiant les sceptiques, le directeur général David Kirtley reconnaît les défis d’ingénierie existants liés au contrôle des immenses surges d’énergie qu’engendre la fusion.

La question demeure : Helion pourra-t-elle prouver son modèle théorique et s’imposer comme un pionnier dans le domaine de l’énergie nucléaire de fusion ? Alors que les enjeux énergétiques globaux sont si importants, la technologie novatrice d’Helion représente une lueur d’espoir ou un rêve encore trop ambitieux ? Il est crucial de suivre leurs avancées de près.

Source : Engadget

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.