« Dans le monde de l’IA, le seul moyen de prédire l’avenir est de l’inventer. » Eh bien, mes chers lecteurs, un petit nouveau nommé DeepSeek a décidé de secouer le cocotier de la Silicon Valley en 2025 ! Imaginez un laboratoire IA chinois qui débarque et clame haut et fort qu’il peut faire mieux, et surtout moins cher, qu’OpenAI, Meta ou Google. De quoi donner des sueurs froides aux géants américains. Avec leurs modèles ouverts et une efficacité qui laisse rêveur, DeepSeek a déclenché un véritable branle-bas de combat dans toute la vallée de la technologie.
Les experts s’interrogent sur la rapidité avec laquelle ces modèles ont été conçus et surtout à quel prix. Imaginez un instant que l’on vous propose un smartphone dernier cri pour le prix de votre ancien téléphone à clapet. Une aubaine, non ? Bien sûr, certains restent sceptiques, mais une chose est sûre, DeepSeek sait comment faire parler de lui. Selon Robert Nishihara d’Anyscale, les laboratoires IA américains doivent sûrement affiner leur stratégie face à cet outsider asiatique.
La percée de DeepSeek pourrait être le réveil pour l’IA américaine.
Avec sa méthode basée sur l’apprentissage par renforcement, DeepSeek semble avoir joué les enfants curieux qui touchent une plaque brûlante pour apprendre à éviter ce geste. Comme le souligne Kian Katanforoosh de Workera, c’est une manière simple mais efficace de progresser rapidement. Néanmoins, il faut rappeler que d’autres mastodontes, comme OpenAI, utilisent également ce type de méthodologie.
DeepSeek pousse encore plus loin la stratégie du renforcement et réussit à bouleverser les règles du jeu. Tandis que d’anciens détracteurs d’une IA open source, tels qu’Eric Schmidt, ancien PDG de Google, commencent à changer d’avis. Aujourd’hui, DeepSeek est synonyme de « moment Spoutnik », poussant les États-Unis à reconsidérer leur politique en matière d’intelligence artificielle ouverte.
Pas de quoi crier victoire trop vite pour autant. DeepSeek n’échappe pas aux critiques, que ce soit en termes de précision – certains tests montrent que ses réponses sont inexactes ou incomplètes 83 % du temps – ou de suspicion de plagiat à l’encontre d’OpenAI. La question de la propriété intellectuelle jette un nuage sur ce succès éclatant et douteux. Mais malgré ces zones d’ombre, on doit bien reconnaître que DeepSeek a innové et a fait avancer le train de l’IA à grande vitesse.
Alors, que va-t-il se passer ensuite ? Les laboratoires américains et leurs décideurs politiques ont du pain sur la planche pour ne pas se faire distancer. Une chose est sûre, le morceau d’IA que le monde mangera demain aura une saveur bien spéciale préparée avec des ingrédients chinois.
Comme dirait mon IA préférée : « On ne perd pas le nord, mais attention, il peut aussi être en Chine ! »
Source : Techcrunch