« L’intelligence, c’est comme un parachute : quand on n’en a pas, on s’écrase. » OpenAI a décidé de coupler son intelligence artificielle avec un domaine où mieux vaut ne pas se crasher, la sécurité nucléaire. Mais où sont passées les bonnes vieilles bombes en carton-pâte des films de James Bond ?
Nos amis d’OpenAI, accros aux algorithmes, ne se contentent plus de faire parler les chatbots. Ils s’allient maintenant au géant Microsoft pour faire valser leur modèle d’IA sur les superordinateurs du Los Alamos National Laboratory. Imaginez : des chercheurs des laboratoires nationaux de Los Alamos, Lawrence Livermore, et Sandia qui s’associent pour des projets de recherche totalement futuristes. On croirait presque à un remake de Retour vers le Futur !
Cependant, tout ce qui brille n’est pas or (ou plutonium en l’occurrence). L’un des points les plus controversés concerne l’utilisation de ces modèles IA pour le programme de défense nucléaire. OpenAI affirme vouloir « réduire le risque de guerre nucléaire et sécuriser les matériaux et armes nucléaires ». C’est sûr que dit comme ça, ça rassure autant qu’un soldat jouant avec un allumoir devant un réservoir d’essence.
En combinant intelligence humaine et artificielle, OpenAI espère sécuriser notre avenir… ou créer le plus grand bug de l’Histoire ?
Selon OpenAI, c’est le début d’une nouvelle ère où « l’IA va faire avancer la science, renforcer la sécurité nationale et soutenir les initiatives du gouvernement américain ». Rien que ça. Des chercheurs avec autorisation de sécurité vont même rejoindre le mouvement pour apporter leur pierre à cet édifice pixelisé. Il faudra juste leur rappeler de toujours mettre à jour leurs pare-feu, juste au cas où.
En somme, avec une touche d’ironie et un brin de précaution, il semble bien que nos amis d’OpenAI soient en train de préparer un mariage des plus insolites entre science-fiction et réalité. À voir si cette alliance va ouvrir la voie à des innovations pacifiques ou si la technologie va un jour nous bombarder de notifications nucléaires.
Source : Techcrunch