« Avec un grand pouvoir chez Meta vient une grande responsabilité… et peut-être un léger clin d’œil à Spider-man! » C’est dans cet esprit que le Meta Safety Advisory Council a lancé une lettre ouverte à la fameuse entreprise. Leur inquiétude? Les récents changements de politiques de Meta qui, apparemment, ont décidé que fact-checking, c’était so 2022. Mais blague à part, ils craignent que les nouvelles priorités de Meta ne fassent passer les idéologies politiques avant la sécurité mondiale. N’est-ce pas charmant?
Alors que Meta, alias Facebook, dansait la gigue avec sa vision d’un monde sans fact-checking, son Safety Advisory Council, composé d’organisations indépendantes de sécurité en ligne, esquissait quelques pas de tango d’inquiétude. Ce groupe d’experts prône depuis 2009 la sécurité publique, tel un ange gardien numérique, espérant que Meta écoute ses conseils avisés. Or, Mark Zuckerberg a fait fi de ces avertissements en annonçant cette transformation radicale dans la manière dont l’entreprise gère la modération et les discours.
Dans une ambiance digne des Oscars, Lina Yaccarino de chez X a applaudi la suppression du programme de vérification des faits par Meta, tout en restant dans l’ombre. Les nouvelles politiques, autorisant des propos autrefois jugés offensants, affichent un parfum de controverse qui titille la curiosité. Plus inquiétant encore, Meta supprime les barrières des discours discriminatoires, permettant maintenant aux utilisateurs de brandir des accusations associées à la santé mentale en référence au genre ou à l’orientation sexuelle. Pas de quoi pavoiser, vraiment…
Meta doit jongler entre liberté et sécurité sur la scène numérique mondiale.
Tout en félicitant Meta pour ses efforts contre les « préjudices illégaux » les plus flagrants, le conseil a souligné que la lutte contre la haine perpétuelle doit rester une priorité. Effectivement, la levée des restrictions pourrait bien nuire aux communautés marginalisées tel que les femmes, les personnes LGBTQIA+ et les immigrés souvent visés en ligne. Le conseil met en garde contre la disparition de ce sentiment de sécurité qu’ils ont durement gagné sur les plateformes de Meta.
En ce qui concerne l’abandon du fact-checking, le conseil est sceptique quant à l’efficacité des outils de modération crowd-sourced, comme les Community Notes. Selon un rapport récent, ces outils n’ont pas toujours réussi à corriger les informations erronées, laissant traîner des posts fallacieux sur X, et accumulant ainsi des milliards de vues. Le fact-checking, bien que moins glamour qu’un algorithme brillant, reste un rempart essentiel contre la désinformation — et ce n’est pas un secret bien gardé!
Source : Engadget