« Pourquoi utiliser un marteau quand on peut avoir un robot pour enfoncer un clou ? » Une question pertinente dans le monde d’aujourd’hui, surtout lorsque l’on parle de l’adoption des nouvelles technologies. Imaginez maintenant un hôpital où les papiers volent comme des feuilles mortes et où les systèmes informatiques crissent comme vos articulations un jour d’hiver. Ne cherchez plus, et bienvenue dans le passé hospitalier non glorieux que Avelios, une startup allemande, a décidé de remettre au goût du jour.
Sortie tout droit de Munich avec des idées plein la tête, Avelios s’attèle courageusement à redéfinir l’administration hospitalière grâce à un système innovant, soutenu par l’intelligence artificielle et les services cloud. Comme un vent de nouveauté, elle se voit boostée par 30 millions d’euros récoltés au cours d’un tour de financement mené par Sequoia. Les investisseurs du début tels que High-Tech Gründerfonds et Revent n’ont pas laissé passer cette occasion de remettre une couche de peinture fraiche sur les soubresauts de la gestion hospitalière.
Avelios n’aime pas se vanter, alors oublions l’idée que cette entreprise divulguerait sa valorisation. Surtout, ce serait un peu comme montrer vos chaussettes dépareillées lors d’une conférence de presse ! Malgré un financement initial de 5 millions d’euros, Avelios a déjà séduit douze clients, notamment de grands noms du bassin hospitalier allemand, ce qui impressionne par l’efficacité de son approche.
« Changer le monde de la santé commence par organiser une révolution dans l’ancien. »
Christian Albrecht, le cerveau aux commandes de l’opération, compare son équipe de génies — enfin, d’ingénieurs et de médecins, mais WhatsApp en moins. Accompagné de ses comparses, Nicolas Jakob, expert en tech, et Sebastian Krammer, médecin de profession, Albrecht jette déjà des regards curieux vers l’international avec des vues sur l’Espagne, la France, et le Royaume-Uni. Un désir ambitieux après avoir déniché les failles d’un système hospitalier usé jusqu’à la corde durant l’épisode COVID.
L’ingéniosité d’Avelios ne réside pas seulement dans leur capacité à soigner les « symptômes numériques », mais dans l’audace de traiter la cause raíz du problème. C’est comme décider de chausser des lunettes de soleil pour arrêter de plisser les yeux – un choix malin pour éviter les migraines à long terme. En osant reconstruire un système hospitalier de A à Z, la startup promet une solution complète, de la gestion des dossiers médicaux électroniques à la facturation en passant par l’intégration des résultats de laboratoire.
Avelios surfe sur la vague du changement, juste quand SAP, le géant de l’ERP, se tient au pied du rocher, transférant ses services vers l’architecture en cloud. Plus d’un millier d’hôpitaux seront bientôt orphelins de leurs systèmes hérités, idéalement placés pour ouvrir grand les bras à un Avelios innovant et flexible, prêt à les débarbouiller de leur obsolescence.
Et bien sûr, avec la demande croissante d’intelligence artificielle dans le secteur de la santé, les données doivent être prêtes à faire du yoga : structurées et interopérables pour de véritables avancées. Voilà où Avelios entre en scène, gracieuse comme une infirmière distribuant des sourires et des pansements en même temps.
En conclusion, Sequoia, fascinée par le potentiel discret mais puissant d’Avelios, a vite accepté d’éventrer le portefeuille. Avec son approche modulaire, Avelios ne cherche pas à tout révolutionner d’un coup. Elle philosophe de manière pragmatique : aborder une chose à la fois, du portail patient à la documentation administrative, sans choquer ou bousculer trop brusquement ceux qui résistent au changement. Après tout, pourquoi précipiter la chute du dominos quand on peut les aligner pour danser ?
Alors, la prochaine fois que vous entendrez dire qu’un système de santé a pris un coup de vieux, détrompez-vous : il est peut-être déjà en train de faire du fitness algorithmique avec Avelios !
Source : Techcrunch