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Antitrustriche ou Charge de Privée?

« Dans le monde du business, mieux vaut avoir des amis qu’un ennemi comme Amazon », un proverbe que pourrait bien méditer le gouvernement britannique à la lecture de leur courrier. Imaginez un peu : une coalition hétéroclite de géants et petits acteurs de la tech, unissant leurs voix contre la nomination d’un ancien cadre d’Amazon à la tête de la Competition and Markets Authority (CMA) du Royaume-Uni. Quelle histoire!

L’offensive provient d’une clique redoutable qui inclut DuckDuckGo, Mozilla et Yelp. Oui, même les navigateurs et les moteurs de recherche ont décidé de venir en bande pour faire pression. Leur message est clair : la CMA doit rester « à l’abri des pressions politiques » pour que les big boss de la tech n’ont pas carte blanche sur les marchés du futur.

Rappelons que la CMA n’est pas du genre à distribuer des biscuits aux géants de la Silicon Valley. Leur rôle ? Scruter à la loupe les acquisitions douteuses comme un Sherlock Holmes du numérique. Mais voilà que le gouvernement britannique rêve de devenir un terrain de jeu pour les investisseurs. Qui n’aimerait pas être la république bananière des zéros et des uns ?

L’heure est aux alarmes retentissantes contre la complaisance envers les titans de la tech, brandies par une brochette d’acteurs décidés.

La nouvelle est tombée le mois dernier : Marcus Bokkerink, BL sport de haut niveau du CMA, est remplacé par Doug Gurr, monsieur « Amazon » en personne, en guise de président intérimaire. Pas besoin de lunettes de lecture pour comprendre que cette nomination a fait bondir certaines ambitions : celle du gouvernement de gonfler le PIB itinérant et celle des grandes entreprises qui jubilent déjà d’avance.

Dans une lettre cocasse, plus de 25 organisations ont marqué leur mécontentement. Elles craignent que la nomination de Gurr soit le début d’une danse de compromis avec Big Tech. Une danse où la loyauté dépendra davantage des capitaux qu’on apporte que des lois qu’on suit.

Les grandes manœuvres de la CMA contre Google et Apple ont pourtant dévoilé leurs pratiques parfois douteuses. Ne serait-il pas ironique de voir la bête domptée se transformer en domestique aguerri, au garde-à-vous devant ses anciens maîtres ? Mais qu’on se rassure, certaines des structures ayant signé la lettre aspirent à un retour à l’ordre et l’indépendance. Destinée à Jonathan Reynolds et Rachel Reeves, la missive s’efforce de rappeler que la tendance à tout « amazoniser » n’aura rien de bénéfique pour l’économie si elle doit florir dans l’ombre des géants.

Alors, que retenir de toute cette symphonie de contestations ? Que le Royaume-Uni doit choisir entre ouverture des marchés et flirte avec les titans de la tech. Espérons que le son des cloches texanes ne couvre pas la mélodie de nos chères petites entreprises. Après tout, en matière de régulation, le mieux reste de ne pas se faire amazonner !

Source : Techcrunch

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