« L’intelligence artificielle, c’est un peu comme cuisiner : faut juste espérer que personne ne pique votre recette secrète. » Ce proverbe revisité prend tout son sens dans l’arène numérique où OpenAI et DeepSeek se jettent casseroles et poêles pour une affaire de données supposées mal-acquises.
OpenAI, le père de notre chaton préféré, ChatGPT, se retrouve à discuter avec des officiels gouvernementaux d’une très sérieuse enquête. L’affaire? DeepSeek aurait peut-être un peu trop « emprunté » des données d’OpenAI via son API pour entraîner ses propres modèles d’IA. Un petit clin d’œil vers le New York Times vous donnera toute l’historique des faits, pour le cas où vous auriez manqué le début de la série.
Pendant une interview récente sur Bloomberg, Chris Lehane d’OpenAI a révélé que la société est en discussion avec les autorités. Étonnamment, alors que certains critiquent OpenAI pour son hypocrisie, le ton reste mesuré. Il semblerait que l’accusé ne trouve pas ça drôle du tout qu’on joue avec les cartes de leur jeu.
Alors que certains crient au scandale, OpenAI souligne la différence de méthodes : éducation contre copie.
Lehane affirme qu’OpenAI se contente de lire les livres en bibliothèque, alors que DeepSeek, lui, en changerait la couverture pour revendre l’ouvrage. Meilleur conseil de business? Peut-être pas. Et pendant ce temps-là, certains murmures rappellent que le New York Times a déjà eu à faire face à des questions similaires de copyright avec OpenAI lui-même.
Donc, on se retrouve avec OpenAI qui fait sa meilleure imitation de la vieille histoire de la paille et de la poutre. C’est un peu comme si un chef étoilé reprochait à un apprenti de lui avoir volé sa ratatouille, alors que lui-même chantonne sa recette préférée inspirée d’un bouquin connu.
Comme quoi, dans le monde de l’IA, on n’a jamais fini de démêler la soupe de chiffres et de données. Après tout, s’ils veulent vraiment se battre pour des octets, ils pourraient toujours réclamer un combat de robots pour le triomphe final.
Mais pour l’instant, gardons notre calme. Comme disait Confucius : « Quand deux IA se battent, les octets trinquent. » À méditer.
Source : Techcrunch