« Il y a trois sortes d’individus : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas. » Eh bien, Zeta semble plutôt du premier groupe ! Cette start-up bengaluru a récemment capté l’attention des investisseurs et des chiffres avec un investissement de 50 millions de dollars d’une entreprise américaine de santé, propulsant son évaluation à 2 milliards de dollars. Voilà un bond digne d’une sauterelle championne olympique, avec une hausse de 70% depuis sa dernière évaluation en 2021.
Fondée par les désormais connus Bhavin Turakhia et Ramki Gaddipati, Zeta occupe le terrain delocal en aidant les banques à adopter des technologies modernes et des infrastructures cloud. Bye-bye, mainframes jurassiques ! Grâce à Zeta, les institutions financières peuvent lancer des cartes de crédit, gérer des comptes courants, et proposer des prêts. Et tout cela avec la promesse d’une révolution bancaire à la sauce cloud, un peu comme si l’industrie swapait ses sabots pour des sneakers dernier cri.
Déjà soutenue par Mastercard, Zeta fait tourner son infrastructure pour gérer 25 millions de comptes, avec des contrats prêts à ajouter une autre fournée. Leur « star-client » indien ? Nul autre qu’HDFC Bank, qui a même utilisé les techs de Zeta pour relancer sa plateforme de paiements numériques, PayZapp. Mais attention, Zeta ne s’arrête pas là. Elle flirte aussi avec Pluxee et Sparrow Financial, dans un bal technologique qui traverse les continents.
Zeta est bien partie pour devenir le chef de l’orchestre technologique bancaire avec des bénéfices attendus dès 2026 et un appétit pour un quart du marché.
Avec son marché principal aux États-Unis et un deuxième terrain de jeu en Inde, Zeta commence à percevoir de grands bénéfices – plus de 50 millions de dollars de revenus annuels à son compteur. Depuis sa création, l’entreprise a investi un colossal 400 millions dans sa plateforme. Et pour 2026, la startup compte bien devenir rentable, comme le bon vin qui a pris le temps de vieillir.
Si l’on remonte un peu plus dans le temps, on découvre que Turakhia n’en est pas à son coup d’essai. Avec son frère, il a déjà vendu quatre affaires internet pour 160 millions de dollars. Quant à Zeta, elle est sa troisième aventure entrepreneuriale. Oh, et mentionnons que sa dernière création, Titan, a reçu le soutien d’Automattic, venant ainsi diversifier son carnet d’expériences.
À ceux qui se demandent si ces millions, flambant neufs, étaient réellement nécessaires, Bhavin Turakhia répond clairement : ce n’était pas le cas. Cet argent est destiné à rester bien au chaud, et reflète la confiance renouvelée dans le parcours de Zeta. Qui a dit qu’argent dormait ?!
En conclusion, il semble que Zeta est prête à changer la carte du monde bancaire. Et comme dans toute bonne blague ou tournoi de basket, parfois, il faut un bon « rebond » pour gagner !
Source : Techcrunch