« Quand la technologie souffre d’insomnie, c’est qu’elle travaille 24/7 ! » Voilà une maxime qui s’applique parfaitement à Charanya « CK » Kannan, croisée à la tête de sa start-up, Talkdesk. Alors que les entreprises rêvent d’automatiser leurs tâches avec l’IA, elles se heurtent souvent à la dure réalité de logiciels vieillissants et de départements IT débordés. Des milliers de demandes d’automatisation stagnent, telles des bouteilles à la mer.
Pour CK, il est inconcevable qu’au 21e siècle, des entreprises aient une liste d’attente de 1 000 tâches en quête d’automatisation. C’est là qu’intervient Pinkfish, le nouveau-né de Kannan. Ce logiciel permet, grâce à des appels en langage naturel, de bâtir des agents et workflows IA. Proposant plus de 200 intégrations avec des poids lourds comme Salesforce et Zendesk, Pinkfish parie sur une exécution déterministe, assurant une constance redoutable.
Contrairement à ses rivaux, Pinkfish adopte une méthode plus humble, encourageant ses clients à commencer par automatiser une ou deux tâches. On commence par le yoga du matin avant de tenter le marathon, après tout ! Rapidement, ces entreprises escaladent à 1 000 automatisations, de la fête foraine des tâches manuelles à un parc où seules les attractions les plus ardues subsistent.
Quand l’IA s’occupe des tâches rébarbatives, l’équipe peut enfin vraiment s’amuser au bureau.
Depuis sa sortie discrète en janvier 2024, Pinkfish a fait sensation, attirant des clients comme Ipsy et Talkdesk. Contrairement à ceux qui se contentent de triompher dans la chasse aux prospects, Pinkfish s’attaque directement aux processus critiques. Ipsy, par exemple, a laissé tomber son équipe de trois personnes qui gérait les demandes de prix pour confier cette tâche à l’IA. C’est tout de suite plus glamour, non ?
Scott Beechuk, associé chez Norwest, est un fervent supporter de la vision exhaustive de Kannan et Rigby, assurant que leur compréhension technique jumelée à une approche client focalisée fait de Pinkfish une étoile montante. Avec une levée de fonds de 7,6 millions de dollars, Pinkfish a tout pour surfer sur la vague IA.
Et que pensez-vous de la mort programmée du low code ? Pour Kannan, il vaut mieux laisser les préconçus de côté et proposer aux entreprises un back-end complet avec une interface simplifiée. C’est cela, l’avenir selon Pinkfish, bien qu’aucun saumon n’ait été blessé durant cette métaphore !
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Source : Techcrunch
