« Pourquoi a-t-on inventé le mot « politique » ? Parce que « diabolique », c’était déjà pris. » Elon Musk et son équipe DOGE semblent se débattre dans un scandale aussi thick qu’un roman d’espionnage. Vous avez bien lu : le visionnaire techno-tycoon se retrouve dans la ligne de mire de la justice grâce à l’Electronic Frontier Foundation (EFF) et plusieurs syndicats de fonctionnaires fédéraux. Il paraîtrait que Musk a mis la patte sur des montagnes de données sensibles concernant des millions d’Américains. Ça fait jazzer dans les couloirs de la Silicon Valley.
Reprenons depuis le début : début février, la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre après un rapport de nos confrères de Reuters. Apparemment, les collaborateurs de Musk ont gentiment invité les employés de l’OPM à prendre une petite pause café prolongée… de leur propre système informatique. Suspicion générale. « Nous n’avons aucune visibilité sur ce qu’ils font avec les ordinateurs et les systèmes de données, » lâche une source anonyme! Pour ceux qui prennent le train en marche, l’Office of Personnel Management (OPM) est un coffre aux trésors (ou cauchemars) de données fédérales aux États-Unis, de quoi donner quelques sueurs froides aux espions du dimanche.
L’EFF, notre Don Quichotte moderne, dénonce le danger auquel sont exposés les employés fédéraux aux mains de ces cowboys numériques. Avec des informations aussi croustillantes que les noms, adresses, numéros de sécu, et même les NDAs classifiés d’agents de la CIA en rôles sensibles, on comprend qu’ils veulent fermer le rideau sur cette opérette digitale. D’ailleurs, avant même de lécher ces précieuses informations, Musk avait déjà tweeté ses futures ravages dans le personnel du gouvernement. Un visionnaire, on vous dit !
Qu’est-ce qui est plus effrayant qu’un pirate informatique? Un pirate informatique légalisé!
Mais ce qui brille n’est pas toujours de l’or : l’OPM a franchi la ligne rouge en violant le Privacy Act de 1974. L’échange généreux d’accès avec DOGE représente une entorse sérieuse à ce cadre sacré, qui requiert le consentement écrit des intéressés avant de divulguer des données gouvernementales. De son côté, Musk est accusé d’avoir poussé son chariot légal un peu trop loin en s’emparant d’informations confidentielles. La justice a même sonné l’alarme en empêchant DOGE d’accéder aux données du Département du Trésor et en ordonnant de détruire tous les fichiers déjà collectés. Musk et la loi, une histoire d’amour compliqué.
En attendant, le feuilleton continue et nous n’avons qu’une certitude : dans cette aventure rocambolesque, DOGE n’est pas le meilleur ami du fonctionnaire. Mais au fond, ce n’est pas la première fois qu’Elon Musk s’agite sur scène, jonglant entre la dangerosité et la fascination technologique. Mais attention, comme disait l’autre : qui manipule les données, récolte les tempêtes du code!
Alors, Elon, avec toutes ces données, je me demande : lis-tu dans les bits, ou simplement entre les lignes ? 
Source : Engadget
