« La vérité est une question de perspective, un peu comme demander si une pizza à l’ananas est un crime ou une délice culinaire. » Voici comment OpenAI réinvente la conversation autour de ses modèles intelligents. L’entreprise affiche sa volonté de ne plus estomper les sujets délicats, tout en gardant un équilibre de points de vue. Une entreprise qui joue les funambules du discours public, que l’on pourrait comparer à une pizza qui tente d’être appréciée par tout le monde.
Avec la mise à jour de son Model Spec, OpenAI secoue les chakras du monde de l’IA. Désormais, leurs modèles doivent éviter à tout prix de manipuler l’utilisateur, même s’il s’agit de la meilleure recette de quiche lorraine (ou devrais-je dire, d’agenda caché). On dirait que les intelligences artificielles se sont vues attribuer le rôle de médiat.o.r, sans jamais prendre parti dans le débat culinaire ou politique mondial.
Dans sa récente déclaration, OpenAI affirme que ses modèles ne doivent ni éviter, ni censurer des sujets, sous peine de bannir certains points de vue de la vie publique. Une prise de position qui pourrait s’avérer être un coup stratégique pour séduire tous les amateurs d’opinions diversifiées.
OpenAI joue la carte de l’ouverture, et cela pourrait bien être la saveur qui manque au monde numérique.
Ce revirement survient sans doute sous les projecteurs de la pression politique persistante. Saviez-vous que le camp de Donald Trump n’a jamais été friand des algorithmes considérés comme biaisés ? Certains comme Elon Musk ou David Sacks, le tsar de la cryptomonnaie, n’ont pas manqué de pointer du doigt OpenAI en clamant haut et fort son penchant pour la culture « woke ». Un comble lorsque l’on sait que l’IA ne connaît ni le café décaféiné ni le sarcasme!
Dans un contexte où les assistants virtuels sont sur la sellette pour supposément censurer les points de vue conservateurs, OpenAI semble vouloir ôter tout soupçon d’ingérence idéologique. Cette démarche pourrait nous faire dire que finalement, l’intelligence artificielle préfère les débats à la censure. Un peu comme cette horloge cassée qui donne l’heure correcte deux fois par jour.
À en croire les critiques, OpenAI et ses chatbots ne prennent plus le parti des discussions aseptisées. À se demander si nos futures discussions avec eux se dérouleront autour d’un bon plat de spaghetti (éthique) ou dans le cadre d’un duel de political statements – moyennement assaisonnés évidemment!
En résumé, l’initiative d’OpenAI pourrait prouver que la technologie n’est pas toujours prête à se taire lorsque la question de l’innovation éthique est servie à table. Et si, au final, l’IA ne cherchait qu’à concilier polarités pour prouver que le progrès est toujours au menu du jour?
Source : Techcrunch