« Pourquoi s’acharner à s’ennuyer dans une entreprise quand on peut s’ennuyer chez soi? » C’est un peu ce qu’a laissé entendre Andrew Bosworth, le CTO de Meta, lorsqu’il a sermonné les employés mécontents des nouvelles politiques de l’entreprise. Pour ceux qui se sentent étouffés par les récents changements, le message est clair : la porte est grande ouverte pour partir, rapporte Business Insider.
Un employé s’est particulièrement exprimé sur le chat interne pour critiquer la suppression des programmes DEI (Diversité, Équité et Inclusion) de Meta et, semble-t-il, le musellement des opinions divergentes. Apparemment, chez Meta, avoir un avis contraire, c’est comme mettre de l’ananas sur une pizza : ça ne plaît pas à tout le monde.
En réponse à ces critiques, Bosworth a déclaré que toute personne estimant légitime de divulguer des informations à la presse à cause de désaccords politiques ferait mieux de chercher un autre emploi. « Si vous n’êtes pas content, pourquoi ne pas envisager de travailler ailleurs? », a-t-il ajouté, preuve qu’il connaît l’art de répondre par une pirouette linguistique.
Mécontent chez Meta? Une solution : (meta)morphoser ton job!
Mais cette réponse a seulement attisé la frustration des employés, l’un d’eux signalant qu’accuser les fuites ne résoudrait pas le problème de respect. Cette tension interne coïncide avec le début des licenciements qui touchent environ 5% des effectifs – une politique controversée qui cible ce que l’on appelle les « faibles performants ». Définition: Comment faire dire « au revoir » sans dire « au revoir ».
Avec des changements significatifs tels que le retrait des efforts DEI et l’assouplissement des règles de modération, Meta semble réécrire les codes. Face à cette tempête, aucune réponse de l’entreprise pour l’instant. Peut-être sont-ils trop occupés à jouer au chat et à la souris avec des débats internes houleux?
En parlant de chats, il est peut-être temps pour Meta de lâcher du lest et d’écouter ses employés, avant qu’ils ne cherchent un horizon plus rose ailleurs. Espérons qu’ils ne se retrouvent pas pris au milieu d’un cataclysme de départs… euh, de chats.
Source : Techcrunch