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Credits image : Austin Ramsey / Unsplash

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OpenAIne pas si open que ça!

« Une vieille blague du monde technologique dit qu’il faut parfois deux milliards de dollars pour faire disparaître un problème, mais apparemment cela ne suffit plus aujourd’hui ! »

Récemment, Elon Musk a fait une offre plutôt coquette de 97,4 milliards de dollars pour acquérir OpenAI, un geste qui a certainement fait froncer quelques sourcils, et pas seulement à Wall Street. Ce rachat, mené par xAI, un groupe d’investisseurs sous la houlette de Musk, visait la société mère à but non lucratif d’OpenAI. Un projet ambitieux pour dire le moins ! Mais le conseil d’administration d’OpenAI, dirigé par Bret Taylor, a rapidement répliqué : OpenAI n’est pas en vente !

Musk, jamais à court de mots, a riposté sur les réseaux sociaux par une proposition pour le moins insolite : « Non merci, mais nous vous proposons d’acheter Twitter pour 9,74 milliards de dollars si cela vous intéresse. » Sam Altman, le PDG d’OpenAI, ne s’est pas laissé démonter, galvanisé par une mission de protection de l’AGI (Intelligence Artificielle Générale) pour le bénéfice de l’humanité. Ce fut un échange de tweets digne d’un opéra comique.

L’amour n’est pas en solde et encore moins OpenAI, dirait Sam Altman.

Il convient de rappeler que Taylor, aujourd’hui membre du conseil de l’OpenAI, fut chairman de Twitter juste avant son achat par Musk pour 44 milliards de dollars en 2022. Un chiffre qui, semble-t-il, est devenu la norme pour nos chères cibles du numérique. Pourtant, le chanteur de la comédie financière, Musk, n’avait visiblement pas ses griffes assez aiguisées pour ce coup-ci.

Une question persiste : à quel point cette offre est-elle réaliste ? OpenAI n’est pas une entreprise classique ; elle est structurée comme une organisation à but non lucratif, une barrière qui pourrait bien préserver ses ambitions altruistes face aux projets muskiens. Sam Altman et son équipe aspirent à s’éloigner du modèle à but lucratif, et cette structure est peut-être justement la clef qui garde la boîte de Pandore de Musk à distance.

En somme, Musk, de retour en pleine forme proverbiale, ne manque pas de vision, mais la porte est bien verrouillée de l’intérieur… Décidément, quand il s’agit de grosses offres audacieuses, Elon Musk a de quoi faire rouler les yeux des conseils d’administration plus vite qu’une Tesla à pleine vitesse. Mais cette fois-ci, la porte de la fortune semble bien cadenassée.

Et quand Musk voit ses ambitions fissurées, on pourrait lui conseiller juste de mettre ça sur le compte d’une… erreur 404 de calcul !

Source : Engadget

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