« Si Elon Musk était un super-héros, serait-il Iron Man ou plutôt Ego Man ? » Voilà une petite réflexion pour lancer notre plongée dans l’univers intrigant de Monsieur Musk et ses récentes mésaventures gouvernementales. Tandis qu’il taille savamment les institutions, ses détracteurs montent au créneau, l’attaque où ça fait mal : son porte-monnaie géant.
Des scènes dignes d’un polar de série B se jouent actuellement sur fond de bourses en chute libre – ou presque. Alors que les juges tentent de démêler les actions discutables du Ministère de l’Efficacité Gouvernementale de Musk, les citoyens, impatients de voir la justice agir, adoptent des méthodes plus directes. Certains ont déjà vendu leur Tesla, d’autres ont opté pour la vox populi: la protestation en masse.
Cela a commencé dans la paisible Amérique, où des citoyens outrés par les actes du patron de Tesla ont décidé de se rassembler en criant leur mécontentement devant les concessionnaires de la célèbre marque. Une contestation qui s’est envolée après un coup de pouce sur les réseaux sociaux de la part de Joan Donovan, chercheuse en désinformation, et Alex Winter, cinéaste et star du grand écran.
Musk pourrait être en mode « efficacité gouvernementale », mais ses opposants sont en mode « efficacité protestataire ».
Les hostilités ont pris de l’ampleur sur Bluesky, ce bon vieux réseau social, avec Donovan jouant le chef d’orchestre surenchéri par Winter, qui, disons-le, n’est pas un novice en matière d’activisme. Ces fervents comparent la situation à une course contre la montre pour éviter que Musk ne transforme le gouvernement en casse-tête numérique.
Le 15 février, la date est marquée du sceau de la sédition Tesla : agences californiennes, floridiennes, texanes, toutes unies pour faire trembler les murs feutrés des showrooms Tesla. L’objectif est clair : miner la confiance autour de l’empire Tesla, et par extension, Musk lui-même, dont une bonne part de sa fortune est en fait empruntée contre ses actions.
Joan Donovan appelle à soulever les foules, arguant que le pouvoir des États peut faire vaciller celui des fédéraux, obligeant un retour à la transparence. Winter, armé de sa riche expérience en exposant les dessous du monde économique et numérique, s’est associé à The Disruption Project pour pousser le bouchon encore plus loin.
Dans ce tumultueux tango technologique, Musk ne fut ni un héros ni un vilain, mais une figure à double tranchant. N’oublions jamais qu’un grand pouvoir entraîne de grandes responsabilités (ou du moins beaucoup de bruit d’ustensiles de cuisine devant des concessionnaires Tesla). Et pour finir en beauté, côté automobile, espérons que Tesla ne finira pas par se prendre un Murk !
Source : Techcrunch
