« On n’en a pas l’air, mais on est en pleine réflexion », disait un jour un cochon méditatif en musardant dans son enclos. Bienvenue dans le monde fantastique des intelligences artificielles animalières. En effet, des chercheurs farfelus se lancent à corps perdu dans l’étude des expressions émotionnelles de nos amis les bêtes, grâce à des robots apprenants.
Prenons l’exemple du système Intellipig : voilà une merveille technologique mise au point par les scientifiques de l’Université de l’Ouest de l’Angleterre à Bristol et de Scotland’s Rural College. Imaginez, un algorithme qui analyse les portraits de nos cochonou en QLF – c’est-à-dire, en quête de guiliguili – pour alerter les fermiers sur tout signe de douleur ou de mal-être digne d’un Oscar du meilleur acteur. On aurait presque envie d’offrir une étoile Michelin à ces experts en truie-thérapie !
Cela ne s’arrête pas là. À l’Université de Haïfa, une équipe de passionnés développe une IA digne de Sherlock Dog, déjà réputée pour retrouver vos fidèles compagnons à quatre pattes égarés. Aujourd’hui, ils s’attaquent au challenge d’identifier sur la mine canine les relents de souffrance qu’elles partagent avec nous autres bipèdes à 38%, selon une étude scientifique. Quel bond en avant vers l’empathie capillaire et sentimentale avec nos poilus d’amour !
La technologie d’aujourd’hui lit plus que des visages, elle écrit l’avenir de nos chats et chiens.
Et que dire de l’audace brésilienne ? Un chercheur de l’Université de São Paulo a eu la brillante idée d’utiliser des clichés d’étalons avant et après leur passage sous le scalpel, puis une petite cure d’antidouleurs. Grâce à cette stratégie, son AI a appris (telle un étudiant en médecine vétérinaire) à se concentrer sur les yeux, oreilles et bouches, avec un taux de réussite tout à fait respectable de 88%. On se demande si les chevaux avaient un abonnement à Netflix pour se préparer à cet examen !
Il est clair qu’avec ces avancées, un nouveau domaine intrigant voit le jour. Qui aurait cru que nos animaux domestiques deviendraient les stars d’un remake high-tech de « Dr. Dolittle »? Alors que toutes ces expériences pourraient sembler un peu gadgets, elles apportent néanmoins un souffle frais sur la façon dont nous percevons et interagissons avec nos compagnons non-humains. Peut-on imaginer un futur où l’IA aiderait à traduire les humeurs de notre chat, ce roi de l’indifférence ?
En conclusion, on peut affirmer que la technologie d’aujourd’hui lit plus que des visages, elle écrit l’avenir de nos chats et chiens. La prochaine fois que Médor vous fixera d’un air bizarre, rappelez-vous qu’il pourrait simplement tester your IA de poche! Et n’oublions pas : même si les cochons n’ont pas d’ailes, ils pourraient bien avoir bientôt leur propre playlist musicale anti-stress, car après tout, « can’t stop the squealing » !
Source : Techcrunch