Le monde du sport automobile est-il voué à rester réservé à une élite capable d’en supporter les coûts astronomiques ? Depuis des décennies, de jeunes conducteurs se lancent en karting en investissant des sommes faramineuses. Mais aujourd’hui, Max Verstappen, quadruple champion du monde de Formule 1, pense avoir trouvé une solution pour démocratiser l’accès à cette passion : la course automobile virtuelle, ou sim racing.
Cette approche semble-t-elle trop belle pour être vraie ? Bien moins qu’on pourrait le penser. En effet, le sim racing s’est transformé en un véritable tremplin pour les pilotes talentueux, à l’image du monde réel. Il offre une complexité de réglages et la gestion de pneus, sans la barrière financière écrasante. Verstappen, lui-même fervent pratiquant du sim racing, est convaincu que les meilleurs pilotes virtuels méritent une chance de courir sur les circuits réels.
Sim racing pourrait-il être la clé pour ouvrir les portes des circuits à tous ?
Verstappen imagine déjà la création de sa propre écurie, fusionnant les talents du sim racing et du sport automobile traditionnel. Malgré le manque d’expérience des forces G chez les simulateurs, il pense qu’un entraînement adapté pourrait combler ce fossé. L’actuel champion affirme que le sim racing a perfectionné ses performances sur la piste, et inversement. Cela pourrait-il convaincre les sceptiques de cette discipline virtuelle ?
« Tout le monde pense que ce n’est qu’un jeu, un simple loisir », confie Verstappen à The Athletic. « Mais selon moi, la compétition y est aussi intense, voire plus, que dans la réalité lorsque l’on cherche à décrocher une victoire. » Grâce à un bon encadrement, les pilotes de sim racing pourraient-ils un jour rivaliser avec les meilleurs sur la piste ?
La fusion entre le virtuel et le réel est-elle la prochaine étape de l’évolution du sport automobile ? En pariant sur le talent avant l’argent, Verstappen indique une nouvelle voie, plus accessible à une génération qui pourrait redéfinir les courses automobiles. Alors, quel avenir pour ces champions du virtuel ?
Source : Techcrunch